dimanche 28 août 2016

La Bible EXPRESS : Une Bible pour un survol rempli d'informations

Une Bible présentant un collage d'extraits, de réflexions et d'informations de contexte pertinentes. Pour un survol avec des arrêts en des points ciblés.


En 2016, nous avons découvert la Bible Express. Pensant y trouver une Bible pour jeunes et adolescents, nous avons été, mon épouse et moi, agréablement surpris de constater que la Bible EXPRESS est tout autant utile pour un adulte initié ou non, qui veut redécouvrir le Livre sous un nouveau jour, ou pour les non-initiés, une prise en main accélérée. Le tout est livré dans une présentation intéressante, avec des informations de contexte utiles et une touche d'humour.

Les collages de la Bible sont tirés de la version Segond 21 (21 pour 21è siècle)

Édition: année 2015
Distributeur : La Maison de la Bible
Points de vente: vous la trouverez dans toute bonne librairie chrétienne.

Prix de vente : en août 2016, celle-ci se vendait 3  € en Europe et 5.95 $ au Canada.



samedi 6 août 2016

Des pasteurs de l'Église Réformée vaudoise reçoivent mal la centralisation

La centralisation de la gestion des ressources humaines sème l'émoi depuis un temps déjà au sein de Église Réformée vaudoise. Quelques pasteurs craignent une forme d'institutionnalisme et d'arbitraire dans la gestion et le déplacement des ressources humaines. 


Un texte explicatif a été publié dans 24heures.ch (6 août 2016), reprenant des lignes d'une entrevue accordée à l'agence de presse protestante, ProtestInfo.ch (5 août 2016), par le Secrétaire général de la Ministérielle, l’organisation professionnelle des pasteurs et diacres de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV). Pour les lecteurs québécois, il faut savoir qu'auparavant, les salariés de l'Église étaient sous juridiction de l'État. Difficile de croire que les choses y étaient moins arbitraires...


La solution semble être simple pour l'Office des ressources humaines (ORH):

 «C'est vraiment problématique, car le risque d'arbitraire est plus élevé. Heureusement, cette grosse difficulté va être palliée par la création de la commission de traitement des litiges». (Alain Martin, entrevue à Protestinfo, 5 août 2016)

Souhaitons-leur. D'autant plus qu'il est préférable de ne pas allumer des feux, plutôt que d'en éteindre. Et l'institutionnalisme se veut persistant, organisé et patient; parfois même planifié et sournois. Il s'est révélé dans l'Histoire, comme la perversion, involontaire ou volontaire, de la saine organisation des églises à différentes époques ou dans différentes régions. Il peut fossiliser (pétrifier) le mouvement et la vie avant que l'organisme réagisse. Il est très facile par exemple, de nommer des amis à des postes intéressants, mais pour lesquels ils n'ont pas de vocation. Il est facile aussi d'être un bon gestionnaire en générale et d'être sans vision et discernement des temps et des moments; sans capacité d'anticipation ou d'auto-examen pour diriger l'avenir d'un mouvement. 

Je parle en général dans l'Histoire et non pour l'Église évangélique réformée du Canton de Vaud (EERV). Cela atteint tous les organismes et entreprises, ecclésiastiques ou non. Ce sont les visionnaires qui sont capables d'adapter une structure ou un besoin à une nouvelle réalité, sans pour autant renier les valeurs fondatrices et inaliénables. C'est la force (la grâce reçue en vue) de l'apostolat qui adapte l'Évangile aux cultures, ou la culture changeante, sans renier la foi et la doctrine. Dans certains cas, il aurait mieux valu que des ministères chrétiens (dénominations) se dissolvent carrément, plutôt que de muter en quelque chose qui n'est plus approuvé par le Christ, qui en est le fondateur par son sang, par la grâce, la doctrine et la foi.   

C'est ce que souligne aussi en entrevue, Alain Martin: la nécessité de mettre la bonne personne au bon endroit:


«Vous insistez beaucoup sur les changements de poste. Est-ce à dire qu’il s’agit là d’une source importante de conflits?

«Si j’en crois les cas où je suis amené, comme secrétaire général de la Ministérielle, à accompagner des collègues, la principale difficulté apparaît quand on essaie de mettre la bonne personne au bon endroit. Cela demande un temps énorme. Et actuellement à l’EERV, la gestion ordinaire des ressources humaines ne laisse pas ce temps. Le Conseil synodal (exécutif) le reconnaît, mais il complète l'office avec des compétences administratives et non au pas avec des personnes chargées du discernement des charismes. Pour moi, il ne faudrait pas un responsable, mais deux ou trois» (Alain Martin, entrevue à Protestinfo, 5 août 2016)