vendredi 29 novembre 2019

Le monde qui a péri : le déluge biblique et la science

Il y a des récits (traditions) d'un déluge majeur chez des peuples de tous les continents. Toutefois, le récit de la Bible fournit des informations plus détaillées encore raisonnables après un examen objectif et scientifique. En fait, le récit du déluge de la Genèse qui aurait été de portée mondiale est loin d'être un mythe pour certains scientifiques. Source: WITHCOMB, John C. et Henry M. Morris, Le monde qui a péri, Lausanne. Trad. de l'anglais. Centre Biblique International, 1981. 184 pages. (Publié entre 1973-1979 sous le titre original The World That Perished, par Baker Book House Co).

[NOTE : Cet article a été originellement publié sur mon ancien site destiné aux «seekers». Il puise à la fois dans le livre en référence et est complété de certains ajouts personnels (à partir de la section Quelques Réflexions sur le travail de Whitcomb et Morris) fondés sur les Saintes Écritures et sur mes connaissances en théologie. Le but est de répondre à cette question: Le déluge est-il le récit d'une foi enfantine ou un événement majeur qui est réellement survenu et qui a laissé des traces géologiques sur la surface du globe et dans le climat? (Gilles B., 29 novembre 2019)].
Musée de l'arche de Noé «Ark Encounter», Kentucky (crédits photos : capture écran d'une vidéo sur https://arkencounter.com/


[Texte récupéré d'une archive de mon ancien site:]

Il existe des classiques dans divers domaines. Voici quelques points forts de ce livre qui gagnerait à ne pas se perdre dans l'oubli, le tout suivi d'une réflexion personnelle [à partir de la section: Quelques Réflexions sur le travail de Whitcomb et Morris].

Introduction: particularités du récit biblique du déluge


D'une part, le récit biblique du déluge se démarque des autres traditions, en ce que sa présentation concorde avec les traces réelles observables laissées sur la terre.

Mais en même temps, la Bible n'explique pas le déluge seulement par les données que nous connaissons aujourd'hui. Selon les auteurs, une analyse pertinente, consciencieuse et exégétique révèle certains domaines dans lesquels le surnaturel est évoqué.
  • 1. Le plan de l'arche
  • 2. Le rassemblement des animaux
  • 3. La libération des eaux d'en haut
  • 4. Le soulèvement des eaux océaniques par le fond
  • 5. La formation de nos bassins océaniques et la formation de nos continents et des chaînes de montagnes

1. Le plan de l'arche


Il y a des récits (traditions) d'un déluge majeur chez des peuples de tous les continents. Toutefois, le récit biblique fournit des informations encore raisonnables après un examen objectif, par exemple quant aux dimensions de l'arche.

Dans ce cas précis, au contraire de récits comme la tradition babylonienne selon laquelle l'arche aurait été un cube parfait, les dimensions bibliques concordent avec le but; être un navire de grande capacité de chargement fermé et stable avec des ponts et cellules dont le but est de flotter et dériver, sans voile et sans gouvernail (Genèse 6:15).

Une architecture navale raisonnable et adaptée au but


Christian Ramm (The Christian View, p. 230) cité par Whithcomb et Morris, mentionne: «un modèle a été construit par Peter Jansex de Hollande et des péniches danoises, appelées Fleuten, furent fabriquées avec l'arche pour modèle. Ces bateaux prouvèrent que l'arche offrait une plus grande capacité d'utilisation que les vaisseaux aux flancs inclinés. Ils tenaient bien la mer et étaient pratiquement inchavirables» (p. 19).

Si Moïse avait simplement récupéré une légende connue de son temps ou inventé toute l'histoire, il aurait véhiculé des erreurs majeures, en matière d'architecture navale, par exemple.

Une capacité de chargement optimale


Avec «approximativement 137,2 m de long sur 22,9 m de large» (p. 20), L'arche a été le plus grand vaisseau de l'histoire maritime jusqu'à la fin du 19e siècle. Sa capacité de chargement, avec 1/3 de plus que les navires conventionnels, équivaut à «l'équivalent de 520 wagons de trains modernes» (p.23).

[Note: Le fait aussi que l'arche aient eu des ponts et des cellules est très concordant avec la nécessité de solidifier une si grande structure en bois.]

2. Le rassemblement des animaux


Contrairement à certains auteurs chrétiens qui auraient tendance à faire des compromis sur le texte biblique, Whithcomb et Morris s'opposent à une telle option qui

lundi 25 novembre 2019

La vie chrétienne n'est pas naturelle

La vie chrétienne est surnaturelle de par son origine

  • Elle n'est pas une religion, quoique la communion fraternelle, via l' «assemblée» ou l' «église» (du grec ekklesia), en soit une manifestation visible. 
  • Elle n'est pas un culte à mystères (initiatique, une gnose, une alchimie avec une pierre philosphale) mais une progression en marche avec l'Esprit de Christ. L'être humain ne naît pas chrétien. Il voit le jour sous la spiritualité de ses parents avant de prendre ses décisions. Il ne devient pas chrétien en se joignant à un groupe chrétien, comme il ne devient pas joueur de foot en marchant sur le terrain de son équipe nationale. Il n'y a pas de chrétien sans relation à Jésus-Christ. 
Jésus a clairement indiqué que pour voir (expérimenter, vivre) le Royaume de Dieu, pour avoir dès ici et aujourd'hui la vie de Dieu et avoir accès à ses ressources, une personne doit naître de nouveau (= d'en haut = de Dieu).

Jésus, par Lydia B. (FEV. 2019)


En naissant physiquement, le nouveau né entre dans le monde de manière naturelle, avec une capacité de relation avec Dieu. Mais il est séparé de Dieu. L'enfant est totalement dépendant de la foi de ses parents. Mais en naissant de Dieu, par sa foi-confiance en Jésus-Christ, la personne voit s'activer en elle une nouvelle vie, marquée d'une nouvelle compréhension spirituelle, d'une nouvelle relation. Jésus est ce que Dieu nous a montré physiquement de lui-même. En naissant de nouveau par la grâce, un don immérité ou gratuit, au moyen de la foi (sa réponse) en Jésus, la personne entre dans une nouvelle dimension spirituelle. Elle reçoit l'Esprit promis par Dieu et par Jésus dans son ministère terrestre.

Quelques textes bibliques tirés de l'Évangile selon Jean. Ce sont des synonymes utilisés par Jésus en Jean, chapitre 3:

Lorsqu'une parole est répétée plusieurs fois dans la Bible et de diverses manières, c'est que la chose en question est