vendredi 4 décembre 2020

Jésus a donné sa vie; TOUTE sa vie

Le message de la Bonne nouvelle est une proclamation et une révélation, à l'effet que Jésus a donné sa vie pour nous. Ce «nous», ce sont ceux qui reçoivent la foi en Jésus-Christ. JÉSUS A DONNÉ SA VIE. C'est l'essence de l'évangile. Mais réalisons nous la portée de cette déclaration? S'agit-il seulement de sa vie physique, comme un pompier ou un policier le feraient pour sauver la vie des autres? Qu'est-ce que la VIE de Jésus offerte pour racheter les humains appelés de Dieu, de la malédiction de la Loi?

(Les citations bibliques sont de la traduction Louis Segond 1910, à moins qu'il n'en soit spécifié autrement)

La loi écrite de Dieu est venue pour freiner le mal et pour nous enseigner que nous avons tous péché et que nous sommes tous ennemis de Dieu (des révoltés), par notre nature humaine (héritage de rebellion à la naissance par l'hérédité). Parce que personne ne reçoit la position de juste (personne n'est justifié devant Dieu) par l'obéissance à la loi de Dieu.

Il est écrit «Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché.

Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? Par la loi des œuvres? Non, mais par la loi de la foi.» (Romains 3.21-27)

La justification (passer de coupable et séparé de Dieu à une position de juste et réuni à Dieu) s'opère par le travail d'obéissance totale à la loi, déjà performé par le Christ. Le moyen (le comment) c'est la foi; Dieu nous rend capable de croire, par un acte de grâce.


Rachetés à un grand prix

On dit que le salut (être racheté, être délivré, être pardonné) est gratuit. Mais c'est une perception tronqué. Le salut a coûté très cher. Jésus a donné TOUTE sa vie. Il n'a pas seulement donné sa vie physiquement, pour les quelques dernières heures. Il a offert comme offrande agréable à Dieu, toute sa vie consciente.

Je me souviens que dans mes lectures, durant ma formation en théologie, les descriptions sur la mort de Jésus à la croix, pour nous racheter de la malédiction de la Loi (car tous ont péché et sont privés de la présence de Dieu au départ), tendaient souvent à décrire comment il aurait souffert physiquement davantage que d'autres martyrs. Pourtant, des martyrs et des activistes ou victimes d'accidents ont souffert beaucoup plus longtemps physiquement. Mais pour sauver ceux qui ont la foi, Jésus n'avait pas besoin de souffrir plus que tout autre martyr. Il avait besoin de prendre sur sa personne les pénalités que la Loi ordonne pour le péché, qui est en essence une révolte contre Dieu. Pour cela, comme le premier Adam de qui nous sommes aussi tous sortis, Jésus devait pouvoir nous représenter Tous. Effectivement, par la création, nous sommes tous issus de lui.

Nous devons donc comprendre qu'il a donné bien davantage que son sang. Il a donné sa vie entière: venu pour nous, il a vécu pour nous, et a souffert l'obéissance jusqu'au sang pour nous.


Voici ce que Jésus a fait par amour pour nous

Jésus a renoncé à sa gloire céleste pour venir dans un monde de misère et de péché. Dieu le Fils est venu sur la Terre dans l'humilité de la nature humaine (incarnation du Divin), mais une nature humaine SANS la déchéance; comme celle du premier Adam, avant la chute. La chute entre dans le monde par le premier Adam de qui est sorti toute l'humanité, le père de tous, et elle en sort par le deuxième Adam (Jésus), la source de tous et de tout ce qui a un commencement.

Jésus a donné toute sa vie et non seulement son sang. Il a résisté au mal, jusqu'au sang. Mais aussi, il a participé à nos souffrances et à nos tentations. 


Nous devons peser chaque mot de cette affirmation, en les prononçant lentement : Jésus a donné sa vie pour nous

Car il est question de rien de moins que sa vie entière. Il a donné son temps. Il a renoncé à l'approbation des hommes et des autorités. Il a renoncé à participer au mal, à se faire justice lui-même, à utiliser ses pouvoirs pour se faire une vie facile. Il a vécu la souffrance du rejet par sa famille et ses amis d'un petit village, Nazareth. Il a subi les fausses accusations, lui qui voulait le bien de tous. Il a obéi à Dieu, même si cela devait le mettre faussement au rang des criminels, aux regards des gens, lors de son passage sur la Terre. Une des plus grandes injustices est d'être accusé de faire le mal, quand vous faites le bien. Les faux témoignages sont l'un des choses les plus abominables aux yeux du Dieu trois fois Saint. Ils sont une langue qui détruit en un instant ce qu'il faut des mois et des années à construire. La vie entière de Jésus a été une offrande d'obéissance au Père Éternel, afin que rachetés de nos fautes, rançon payée à la loi, nous puissions être adoptés comme des enfants de Dieu et réintégrés dans sa présence dès ici-bas.

Chaque instant conscient de sa vie, était une consécration à ce qui est vrai et juste aux yeux du Père; dans ses actions, dans ses paroles, dans ses choix, dans la gestion de son temps, etc.

Dans la célèbre prière sacerdotale (Jean chap. 17), avant de quitter ce monde, Jésus déclare une partie  de sa mission pour ceux qui manquent de force pour obéir à la loi sans la foi et sans l'Esprit de Dieu. Il déclare, comme sacrificateur priant :

«Moi, je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai accompli l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit.

[...]

«Et moi, je me consacre moi-même pour eux, pour qu’eux aussi soient consacrés par la vérité. Ce n’est pas seulement pour ceux-ci que je demande, mais encore pour ceux qui, par leur parole, mettront leur foi en moi...» (Jn 17: 4, 5, 19, 20 selon la Nouvelle Bible Segond)


Imaginez-vous un instant, donnant chaque instant pour le Père et pour le monde perdu. Chaque pensée, chaque parole, chaque instant dans vos relations, chaque tâche à votre travail. C'est le modèle montré par Jésus.


dimanche 15 novembre 2020

Liberté pour tous (message de Carlos Norbal) - Liberté par la Vérité

Dans un monde et une année où l'esprit de l'antichrist essaie de changer en sa faveur, les temps et la Loi de Dieu pour la Terre (Daniel 7.25), je vous exhorte à écouter ce message de liberté par la Vérité. 


Un message biblique d'édification du Pasteur Carlos Norbal, du Québec.

Liberté pour tous 

(Past. Carlos Norbal, 15 nov. 2020

Pasteur Carlos Norbal et son épouse Maggie (du Québec, Canada), 15 nov. 2020



samedi 9 mai 2020

La Prière de St Patrick | St. Patrick's Prayer

J'ai reçu ma copie matérielle du film «I am Patrick» (Mon nom est Patrick) tout récemment en version DVD. Pourquoi en DVD (ou en Blu-ray), plutôt que directement en ligne sur un cloud? Voir à ce sujet la note 1 (1)

(cet article en cours de rédaction sera augmenté sous peu).

Une journée après avoir reçu mon exemplaire du film, je n'ai pas encore visionné  «I Am Patrick». Mais dans l'emballage, se trouvait une belle infographie de la célèbre Prière de St Patrick. Patrick est celui qui a été nommé par la Tradition, «The Patron Saint Of Ireland».








Hélène Goussebayle avait fait une adaptation en chanson de la Prière de Saint Patrick, dans son album Louanges Celtiques.






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1.     Je préfère encore les supports physiques de fichiers, parce que 
  1. dans une guerre contre la culture occidentale qui prend le champ de bataille de l'information, ce qui est attaqué en premier, ce sont les données personnalisées. Au même moment, on prend d'assaut au nom de la justice sociale, les témoignages historiques (monuments historiques, etc.), les oeuvres, les livres et autres publications numériques. Dans nos écoles au Québec, il se faisait en début 2020 une épuration dans les bibliothèques des commissions scolaires, de tout ce qui est antérieur à l'an 2000 (donc des connaissances et de la culture qui précède la génération qui a 0 à 20 ans en 2020. 
  2. En raison des contraintes droits d'utilisation et des accès (mots de passe, nom d'utilisateur, comptes et fournisseurs multiples, etc.)

lundi 13 avril 2020

L'Esprit comme de l'eau sur les mottes desséchées

Dans la Bible, l'Esprit du Dieu trois fois Saint est comparé à diverses réalités: eau, feu, souffle et vent, colombe, ... Pour un cœur spirituel qui lutte pour changer, l'Esprit de Dieu est comme la pluie qui ameublit les mottes desséchées et transforme un sol endurci, en une terre enfin cultivable et utile.



https://www.picspree.com


L'Esprit de Dieu comme de l'eau


La Samaritaine au puits de Jacob : Dans l'Évangile selon Jean, au quatrième chapitre, Jésus rencontre une Samaritaine, à un puits ancestral creusé par Jacob, un descendant d'Abraham.

Les Juifs n'avaient pas de relation avec les Samaritains. Mais, selon la coutume liée à l'hospitalité de l'époque, Jésus en tant qu'étranger de passage, demande que la Samaritaine puise un peu d'eau pour lui, pendant que les disciples sont partis acheter des vivres. Cette demande était une pratique tout à fait dans la normalité culturelle. La femme est cependant étonnée que Jésus lui adresse la parole, car les Juifs méprisent les Samaritains. Jésus lui dit que si elle savait qui il est, c'est elle qui lui aurait demandé de l'eau qui donne la vie. S'en suit un échange sur la vie éternelle durant lequel Jésus par révélation, connaît une partie de sa vie. Convaincue qu'il est le Messie attendu, elle part alerter les habitants de la ville qui croient eux aussi à cause des paroles de Jésus.

Deux révélations voire, trois, ressortent de cette rencontre avec la Samaritaine au puits de Jacob :


  1. Jésus est le Messie, le fils de Dieu, attendu par les Juifs et par les Samaritains.
  2. «Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.» (Jean 4 24). En vision ou lors de manifestations visibles, il prend une forme, mais il n'est pas la forme. Dieu est Esprit; immatériel. Les peintres l'ont malheureusement représenté comme un homme, à une époque où peu de gens savaient lire ou avaient accès à une bible. Ceci cela a déformé la nature de Dieu (son essence), que les gens ont par la suite associée au mythe. C'est entre autres pour une raison semblable qu'il était interdit de se faire une représentation de Dieu; afin de ne pas le diminuer, le rendre semblable à la créature humaine, animale, végétale, minérale, cosmique ou autre (Exode 20.23).
  3. Le salut de Jésus n'est pas pour les Juifs seulement, on le voit dans les écrits du Nouveau et de l'Ancien Testament. Quand Jésus dit à la Samaritaine que «le salut vient des Juifs» (Jean 4.22), il indique le canal de bénédiction qui arrive par les descendants d'Abraham (Jésus et les apôtres) et non l'exclusivité (Genèse 12.3; 18.18; 22.18; 26.4; 28.14; Galates 3.8). Israël est le canal choisi, par qui le Messie s'est donné (dans la foulée d'une longue révélation par étapes) et non l'exclusivité. Israël est destinée à introduire le Christ au Monde, même dans la grande tribulation annoncée. Les 144000 qui seront choisis et envoyés depuis les 12 tribus reconstituées par Dieu lui-même, lorsque l'Église ne sera plus sur la Terre, afin d'annoncer le salut et la nécessité de se repentir, seront des Juifs descendants d'Abraham (Apocalypse 7.3-8 et après eux une foule incalculable de convertis durant la grande Tribulation selon Apoc. 7.9-17). Mais d'ici là, face au refus de mission de la part d'Israël, le ministère a été confié à l'Église, pour une période appelée «le temps des nations» (Ezekiel 30.3; Luc 21.24), une sorte de longue parenthèse historique qui arrive à ses derniers jours.
«Aussi l'Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: Toutes les nations seront bénies en toi!» (Galates 3:8)

D'autres images de l'eau

Je passerai brièvement sur les premières pour m'attarder à la pluie comme la vie qui vient d'en haut.

L'eau qui lave : D'autres images de l'eau, pour illustrer l'Esprit Saint de Dieu, nous parle de l'eau qui lave et purifie.

Le baptême représentant la mort et la nouvelle vie dès ici bas : L'eau est aussi un jugement, comme lors du grand déluge, qui illustre le jugement et la mort contre le péché, qui dans le baptême biblique, par immersion (baptiser = baptizō = immerger), représente la mort de l'ancienne vie et une résurrection en Christ au sortir de cette eau. Le baptême est un engagement conscient, un passage volontaire qui représente l'engagement, par la foi personnelle en Jésus, de se reconnaître comme mort aux choses de l'ancienne vie, pour renaître à la lumière à la nouvelle vie.

La pluie d'en haut qui communique la vie


L'eau comme la pluie qui est donnée du ciel : Il est une illustration de l'eau de la pluie qui ameublit les mottes d'une terre asséchée et endurcie et permet ainsi à la semence de pénétrer le sol décompacté pour germer afin de nourrir et devenir ainsi utile. Cela s'applique aussi à un être au cœur endurci qui cherche à changer de vie, par la grâce de Dieu. Un cœur spirituel dur peut changer, par la régénération de l'Esprit.

Jésus a comparé l'attitude (réception, rejet) des esprits humains à la parole de Dieu, à des sortes de terrain où un semeur répand les précieuses graines. Ce n'est pas le but de faire cette étude ici, mais on trouve cela, entre autres en Matthieu chapitre 13. Retenons pour le moment, que nos cœurs spirituels y sont comparés à diverses sortes de terrains par Celui qui sème la Parole de Vie et de promesses.

Pour un Québécois qui connaît un court été nordique, la pluie peut sembler un obstacle, à moins qu'il soit agriculteur. Le roi David, dans un psaume, décrit une bénédiction apportée par la pluie pour préparer la terre cultivée à recevoir et à communiquer la vie.

«Tu visites la terre et tu lui donnes l'abondance,
Tu la combles de richesses;

Le ruisseau de Dieu est plein d'eau;

Tu prépares le blé, quand tu la fertilises ainsi.

En arrosant ses sillons, en aplanissant ses mottes,

Tu la détrempes par des pluies, tu bénis son germe.» (Psaume 65.9-10)

Comme l'eau ameublit un champ aux mottes et sillons desséchés et aide la personne qui la cultive, cette image nous parle par extension, des cœurs secs et durs. Quand on n'en peut plus de se voir comme un sol sec et stérile qui retombe dans les mêmes ornières (un être frustré, désabusé, irritable et irritant, vous pouvez prolonger la liste), l'on peut par la foi en l'oeuvre de Jésus, invoquer son nom et implorer pour l'envoie (ou pour être rempli d'une nouvelle mesure) de son Saint-Esprit dans nos vies. Comme l'eau, il ameublira notre cœur et nous donnera la victoire sur ce qui en nous-mêmes, nous semblait insurmontable.

Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive, dit Jésus:

Le dernier jour de la fête est le plus important. Ce jour-là Jésus, debout, dit d’une voix forte : « Si quelqu’un a soif, il peut venir à moi et boire.

Celui qui croit en moi, “des fleuves d’eau couleront de son cœur, et cette eau donne la vie”. On lit cela dans les Livres Saints. »

Par ces mots, Jésus parle de l’Esprit de Dieu. Ceux qui croient en Jésus vont recevoir cet Esprit, mais, à ce moment-là, l’Esprit Saint n’est pas encore venu. En effet, Dieu n’a pas encore montré la gloire de Jésus. (Jean 7.37-39, Bible traduction Parole de Vie, 2017)

L'inaccessible changement de vie...

Vous avez essayé vingt fois, cent, ou peut-être mille fois de changer et vous croyez que cela ne sert à rien. Vous en êtes venus à penser que vous devez abandonner. Vous pensez faire partie des perdants... Ne croyez pas ce mensonge infernal. Toute personne qui croit sincèrement en Jésus et invoque son nom sera sauvée. Mais il y aura des hauts et parfois des épreuves de la foi.
  • Pour les uns, la priorité des  richesses et de leur apparente et fragile sécurité (illusion de sécurité) est une prison qui empêche de vivre la liberté en Christ. 
  • D'autres sont dans une vraie prison. Mais, comme pour les apôtres enchaînés, une prison ne peut retenir l'âme et l'Esprit. 
  • Pour les autres, c'est un péché particulier, un lien qui semble ancestral, ou encore, un manque récurrent de foi en la Parole inspirée et ses promesses. 
  • Les mauvaises relations familiales (avoir été mal démarré dans la vie) peuvent de leur côté, avoir entaché la relation future à Dieu. Comment faire confiance en une autorité qui soit aimante, malgré nos imperfections, si l'on a été privé, aux premiers mois ou années de la petite enfance de la vie, d'une voix aimante, de l'accueil, des sourires et contacts visuels, du contact physique, d'une main sur la tête ou sur sa main. Comment croire en l'amour si l'on a connu que l'anonymat de ce qui est légalement essentiel (nourriture, vêtement, besoins matériels)? Une dureté qui souvent se passait d'une génération à la suivante. Le pardon n'est pas l'oubli... Il ne remplace pas l'apprentissage des relations dans les petits gestes d'une mère et d'un père équilibrés.

Se lever, marcher, courir, secourir


La Parole nous montre que vaincre sa nature profonde, ses mauvais traits naturels et les mauvais penchants de son hérédité, est impossible à l'homme, mais possible à Dieu. Comme pour un jeune homme riche, à qui Jésus fit comprendre qu'il était empêché de vivre la vie de l'Esprit, en raison de son lien aux richesses et fausses sécurités. À ses disciples, Jésus expliqua en privé que cela, la délivrance de nos liens spirituels, est impossible aux hommes (ici un jeune homme riche), mais à Dieu, oui :

«Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent: Qui peut donc être sauvé? Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. (Matthieu 19.25-26)

Quelques précisions sur les richesses et la foi


Plusieurs serviteurs de Dieu avaient une prospérité, mais celle-ci était un trésor pour Dieu et non pour eux-mêmes. Ils pouvaient agir avec justice pour bénir leurs employés et contribuer à la vie. La Bible nous apprend que la prospérité matériel n'est pas une mesure de spiritualité supérieure, tout comme la pauvreté n'en est pas un d'infériorité.

lundi 20 janvier 2020

Dieu au pas de l'homme

Bien que Dieu veuille que ses enfants par adoption le servent, il ne leur demande pas pour autant de le précéder lui, mais de faire les choses en leur temps. Au-delà de la fidélité requise à l'enfant de Dieu dans les choses de la vie courante (travail, études, famille, vie sociale, vie de l'église et service), il est possible de faire beaucoup et de racheter le temps précieux, tout en prenant le bon pas. Mais la pratique révèle qu'il est tout aussi possible de faire ce que Dieu ne nous demande pas; le faire sous la pression de pairs ou de responsables, ou pour bien paraître, ou en s'imposant soi-même un rythme effréné, se convainquant d'être ainsi un meilleur serviteur de Dieu.


Cet article a été publié initialement sur mon ancien site web en 2008


L'arche (le coffre) de Dieu au pas de l'homme


L'arche de l'alliance a été rendue célèbre en Occident par le film Les Aventuriers de l'Arche perdue. Nous voyons dans l'Ancien Testament que l'arche de l'alliance (coffre du témoignage) lequel représente la présence de Dieu avec son peuple, n'avance pas au pas des chevaux ou des bêtes de somme, mais au pas de l'homme.

Modèle de l'Arche de l'Alliance. Auteur indéterminé.


Sous son règne, le roi David voulut le faire entrer rapidement au pays d'Israël, mais un drame mit fin abruptement à la fête. L'arche monté dans un chariot bascula et un homme mit la main pour l'empêcher de tomber. Il fût frappé de mort sur le champ. Après cette occasion, on prit bien soin d'appliquer les directives de la Loi.

Ces événements communiquent un double enseignement : 1) on ne s'approche pas de Dieu n'importe comment et 2) avant l'installation des Hébreux dans la terre de Canaan, l'arche se déplace avec le peuple, au pas du peuple en étant au centre de ses pérégrinations (déplacements). L'arche de l'Alliance conçue avec des anneaux dans lesquels s'insèrent des barres, devait être portée par les lévites (serviteurs du culte envers Dieu, assistants des prêtres de l'ancienne alliance).

Ceci nous apparait comme un symbole que Dieu se limite lui-même. Il se souvient que nous ne sommes pas Dieu. Il est possible de courir dans le service chrétien, mais de ne pas pour autant toujours courir selon Dieu. Plus d'une fois, des serviteurs de Dieu se sont retrouvés épuisés mentalement ou avec une santé fortement hypothéquée au milieu des années de leur service. Il y a une nette différence entre ce que nous contrôlons pas, comme c'est le cas pour un chrétien dans un camp de travail (en prison) pour sa foi et d'autre part un service exercé librement mais sans prudence.

Dieu au pas de l'homme


Il y a en effet des occasions ou opportunités pour lesquelles l'enfant de Dieu a le pouvoir de juger.
  • Le jeune roi David refusa de se battre avec l'épée et l'armure imposante du roi Saül.
  • Jésus lui-même a été, comme l'arche de l'Alliance, la présence de Dieu parmi les siens.
Le fait que Dieu lui-même s'impose de marcher et de vivre au pas de l'homme dans le cas de Jésus, parmi l'homme et dans la sphère du temps, nous montre que les conducteurs et les croyants ne doivent pas imposer aux autres un fardeau qu'ils n'ont pas à porter.

Lorsqu'une personne en position d'autorité est exigeante envers elle-même et qu'elle peut faire beaucoup, la tentation est forte d'imposer le même rythme à tous les autres; ce dont elle doit bien se garder. Jésus n'a pas imposé son rythme aux foules, mais il a demandé aux douze de le suivre. Un dirigeant ne doit pas non plus utiliser une forme plus ou moins subtile de manipulation psychologique, par exemple en jouant sur la culpabilité, pour imposer sa cadence et ses projets. Il vaut mieux pour de tels responsables trouver en nombre plus restreint des collaborateurs capables de les compléter en s'associant à eux. Autrement, des personnes risquent de souffrir et même de devoir se raviser et de vivre comme un échec, une tentative avortée, pour quelque chose que Dieu ne leur a jamais demandé.

Pour d'autres, ce n'est tout simplement pas encore le temps. Nous voyons dans le Nouveau Testament, qu'un dénommé Jean, surnommé Marc qui a accompagné Paul et Barnabas, les a abandonnés au milieu de la mission. Il semble avoir été impliqué un peu trop tôt dans un service au-delà de ses capacités. Ainsi, lorsque Barnabas veut le reprendre avec eux dans une étape subséquente, l'apôtre Paul est si vivement opposé que cela provoque un conflit majeur entre les deux leaders qui se séparent et prennent des directions différentes pour évangéliser (Actes 15.37-39).

Ce Marc est un exemple d'ouvrier qui a peut-être été engagé un peu trop vite pour un premier voyage de mission. Pourtant, le temps révèle plus tard qu'il est devenu capable de suivre le rythme difficile de l'implantation d'églises, souvent même en milieux hostiles, au point que l'apôtre Paul accepte de travailler de nouveau avec lui (2 Timothée 4.11). Dans ce cas précis, le premier abandon a résulté en un conflit qui a conduit les deux apôtres et amis à se diviser sur l'éventualité d'une seconde participation immédiate de Jean-Marc. Mais le résultat aurait pu être tout aussi bien de démotiver pour toujours ce serviteur pour l'oeuvre missionnaire, en raison de son premier échec et abandon de la mission (démission).

Il ne faut jamais prendre à la légère, la sagesse pratique consistant à respecter le rythme, les dons et les capacités des autres. Certaines personnes peuvent en vouloir à Dieu pour des choses qu'il ne leur a jamais ou pas encore demandées. D'autres peuvent se décourager si on leur en demande trop et trop vite et qu'elles vivent un rejet ou un échec qui seront forcément publics dans le cas des ministères de prédication et enseignement. Les conflits entre dirigeants, comme dans le cas de ce Jean, surnommé Marc peuvent même en résulter.

Si Dieu s'est limité Lui-même...


À au moins deux moments identifiables, Dieu s'est limité lui-même pour marcher au pas des siens; 1) avec le symbole de sa présence en l'arche (coffre) de l'ancienne alliance puis 2) en la personne de Jésus-Christ en sa venue pour instaurer la nouvelle Alliance. Ne nous a-t-il pas laissé un modèle plein de sens ? Nous devons trouver l'équilibre entre marcher au pas de l'homme et marcher au pas de Dieu, mais seulement en ce cas, selon la grâce et l'appel que Dieu donne à chacun en particulier; soit selon une mesure différente pour chaque individu.

Fort de ses expériences, l'apôtre Paul dira lui-même qu'il vaut mieux y aller de manière progressive lorsque vient le temps d'engager des gens dans les ministères structurés. Il mettra plusieurs critères de reconnaissance des leaders chrétien. L'un d'eux stipule qu'au moment de procéder à la mise en ordre des nouvelles assemblées, que ses aides laissés ou envoyés sur place établissent les conducteurs spirituels et leurs aides en les mettant progressivement à l'essai avant leur installation officielle : «Qu’on les éprouve d’abord, et qu’ils exercent ensuite leur ministère, s’ils sont sans reproche» (1 Timothée 3.10).


jeudi 16 janvier 2020

Avec Burn the Ships, For King and Country : un autre No 1

Avec Burn the Ships, For King and Country fait son sixième No 1 du Billboard Christian Airplay. Cette chanson s'inspire de la délivrance d'une dépendance ou de tout ce qui empêche de vivre la vraie Liberté qui ne mène vers aucune culpabilité.













Pour en savoir plus (article en anglais) : 

For King & Country's 'Burn the Ships' Hits No. 1: 'Wasn't Sure a Song About Addiction Would Be Accepted' (Billboard.com, 15 JAN 2020)