samedi 17 février 2024

Une pierre pesante pour tous les peuples

Israël, si petite et si lourde dans la balance de la politique mondiale. Qu'adviendra-t-il de toi? Les prophéties bibliques nous annoncent qu'avant qu'Israël reconnaisse son Messie, elle devra souffrir jusqu'à ne plus trouver de secours. Les alliances politiques n'auront plus d'effets. Alors, le reste d'Israël se tournera vers son Dieu et ses yeux s'ouvriront.

publié initialement sur mon ancien site Eternite | Gilles Bernier, 2008-11-22 


«En ce jour–là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ;

Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris;

Et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle». (La Bible, Zacharie 12.3)

Jérusalem, un lieu géographique ayant des liens significatifs vers trois grands courants religieux: le judaïsme, la foi chrétienne dans le prolongement historique et sotériologique (pour le salut) du judaïsme et l'Islam (qui en revendique une partie comme lieu saint; dans certains cas la totalité pour s'établir et pousser Israël dans la mer). Israël a une superficie d'environ 21000 km carrés. Ceci signifie que si Israël était un rectangle de 100 km de côté, ce rectangle aurait environ 210 km de long, soit 100 km par 210 km. En comparaison, les pays arabes ont une superficie de 14,1 millions de km carrés (source: www.lesoirdalgerie.com, 15 octobre 2006, FONDATION DÉSERTS DU MONDE, Journées portes ouvertes sur les déserts des pays arabes, consulté le 2 janvier 2009). 

Le mont du Temple, disputé entre Israël et la Palestine.
vue du sud, par Andrew Shiva / Wikipedia, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30066666


Israël aurait donc une superficie équivalent à environ 0,15 % [1,5 sur 1000] de celle de ces pays; soit 1 km carré à Israël pour chaque 680 km carrés aux pays arabes (valeur arrondie).

Si la terre d'Israël est convoitée aujourd'hui, c'était loin d'être le cas il y a un siècle. Le retour des Juifs (Alya) semble avoir contribué à sa restauration et sa prospérité.

Chateaubriand, le Français en 1806, et Mark Twain, l'Américain quelques années après, n'ont trouvé qu'un pays aride, nu et désolé avec une population réduite, misérable et éparpillée (source: www.lamed.fr Israël n'est pas un "état" normal. C'est un état d'être. Une terre avec une vision. site consulté le 2 janvier 2009).

Qu'Israël prétende être le peuple de Dieu n'est pas le véritable problème, car c'est aussi la prétention de l'Islam, mais en faveur des Arabes religieux

On ne saurait donc prétexter cette prétention du peuple élu, pour haïr les Israélites.

Quoi qu'il en soit, selon la Bible, il viendra un temps où une prophétie non encore réalisée devra s'accomplir. Les nations de la terre, et non seulement une puissance régionale, s'assembleront contre la Capitale d'Israël. Israël sera-t-il en tant que pays, réduit à un territoire encore plus petit avant ce jour? Peut-être bien.

Bien que ce grand rassemblement militaire représentant les nations soit pour le futur, il n'en demeure pas moins que déjà, Israël, un tout petit pays entouré de pays potentiellement ou carrément hostiles à lui, est depuis sa reconstitution en 1948, une pierre pesante pour les habitants de la terre qui veulent le déplacer ou le contraindre.

Mais avant cela, reconnaissons la prescience de Dieu qui connaît à l'avance le destin des peuples, langues et nations. Il fallait qu'Israël la dispersée et la pillée renaisse. Pour les nations et pour les médias occidentaux, son histoire commence en 1948. Pour les historiens sérieux, elle remonte à plusieurs siècles ou plus de trois millénaires.

Les prophéties bibliques nous annoncent qu'avant qu'Israël reconnaisse son Messie, elle devra souffrir jusqu'à ne plus trouver de secours. Les alliances politiques n'auront plus d'effets.

En son propre temps terrestre, Jésus a prophétisé sur Jérusalem, lorsqu'il a vu se réaliser ce qu'il savait inévitable; qu'elle ne reconnaissait pas Celui qui la visitait:

«Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai–je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée déserte car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !» (Matthieu 23.37-38)

Comme Jésus s’en allait, au sortir du temple, ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. Mais il leur dit : Voyez–vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. Il s’assit sur la montagne des oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question : Dis–nous, quand cela arrivera–t–il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ?

«Jésus leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise.

Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens.

Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez–vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.

Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre.

Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.» (Matthieu 23.39 à 24.8)

En chemin pour être crucifié selon le supplice romain, Jésus confirme que dans la génération de ces femmes attristées bordant le chemin vers la crucifixion, aussi la génération de leurs enfants, le triste sort relié à la destinée d'Israël doit vivre une phase majeure. Cela nous place dans les décennies suivant sa mort.

«Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus.

Il était suivi d’une grande multitude des gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.

Jésus se tourna vers elles, et dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ; mais pleurez sur vous et sur vos enfants.» (Luc 23.26-28).

Le temple de Jérusalem fût en effet rasé en l'an 70 de notre ère (dans la génération des femmes et de leurs enfants) et ses pierres, retournées, pour en récupérer les ornements précieux (il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée).

Mais il est clairement annoncé un temps difficile, où les nations de la Terre s'assembleront contre Jérusalem et ceci demeure encore dans le domaine des choses à venir. Un tel rassemblement d'une alliance des nations de la Terre appartient encore au futur, mais il arrivera certainement.

De la détresse, renaîtra l'Espérance

Mais dans la suite de la prophétie de Zacharie, citée en début d'article, laquelle date de quelques siècles avant Jésus, il était écrit que c'est justement dans le contexte de cette grande détresse que le reste d'Israël se tournera vers son Dieu et ses yeux de l'esprit s'ouvriront:

«Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem

Un esprit de grâce et de supplication,

Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé.

Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique,

Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier–né.» (Za. 12.9)

Cette parole prononcée quelques siècles avant la venue de Jésus-Christ, réfère au Fils unique qui fût crucifié, transpercé pour prendre sur lui nos fautes et notre révolte envers Dieu.

publié initialement sur mon ancien site Eternite | Gilles Bernier, 2008-11-22 

Plus instruits, mais toujours religieux...

Selon les prophéties bibliques, l'avenir du monde que l'on dit "évolué" et instruit sera religieux, mais anti-chrétien

publié initialement sur mon ancien site Eternite | Gilles Bernier, 2009-12-02

Selon les prétentions évolutionnistes néodarwiniennes, des sociétés de plus en plus instruites et "intelligentes" devraient produire en toute logique, un monde sans religion.

La Bible au contraire, prédit (par exemple dans le livre de l'Apocalypse), un réveil de l'occultisme et un retour au religieux, le tout en lien avec l'usage des drogues, mais sous une forme nettement anti-chrétienne. La Grande prostituée (religion qui a perdu la présence de Dieu) assise sur la Bête serait la religion politisée par excellence, qui aura pactisé avec un Gouvernement quasimondial, exigeant l'adoration de la Bête, comme sous certains anciens empereurs romains.

«Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement. Et l’ange me dit : Pourquoi t’étonnes–tu ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes. La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra» (Apocalypse, chap. 17.1-8; voir aussi Ap. 19).


Dans le langage apocalyptique, les têtes sont des pouvoirs politiques et les cornes sont des chefs politiques. Il existera en parallèle une foule de pratiques païennes et un réveil de l'occultisme qui devrait logiquement (déjà en ces jours que nous vivons) surprendre tout véritable athée et agnostique :

«Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches. Car le pouvoir des chevaux était dans leurs bouches et dans leurs queues ; leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes, et c’est avec elles qu’ils faisaient du mal. Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, de manière à ne point adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements (v. note 1), ni de leur impudicité ni de leurs vols» (extrait d' Apocalypse, chap. 9)

À noter, fait intéressant, que le mot enchantement traduit des textes anciens du livre de l' Apocalypse selon Saint-Jean, vient du grec "pharmakeia", une racine de notre mot moderne pharmacie.

Il y est donc question, dans une époque future (la nôtre?) de pratiques occultes fort répandues dans le monde, notamment liées à l'usage de produits des familles des drogues. Celles-ci, comme dans les années 1960, en favoriseront la popularité et le développement. La remontée de la popularité des drogues et les pressions sur les gouvernements pour leur tolérance et leur ventre libre, déboucheront en plusieurs lieux dans le monde sur une remonté de popularité d'anciens cultes, souvent actualisés pour la culture pseudo-scientifique, et fortement teintés d'antichristianisme (la prostituée est ivre du sang des témoins de Jésus). Presque tout sera bon, sauf la foi chrétienne.

Cela est déjà commencé, car on parle déjà abondamment contre les chrétiens, au Canada et aux États-Unis, alors que les croyants dans les pratiques comme les horoscopes, la méditation, le rebalancement énergétique et une multitude d'autres de la même nature, sont largement acceptés dans les pays occidentaux dits laïcs, tandis que les chrétiens sont taxés de déséquilibrés. Comme argument, on prétend que l'homme (le gars) en sandales (Jésus) est dépassé et inapte à la vie d'aujourd'hui. Mais étrangement, les autres hommes en sandales sont largement cités et applaudis par les auditoires occidentaux et des réseaux de télévision et de radio sérieux comme la Société Radio-Canada (exemple : les voyages et déclarations du dalai lama et de ses moines-ambassadeurs, les enseignements de Bouddha, etc.). Comme quoi, la société laïque tolère bien les gars en sandales qu'elle veut.

La grande prostituée (la religion qui a perdu la présence de Dieu par ses compromis) aura tout le champ libre et le soutien financier pour se livrer à la persécution des véritables chrétiens et probablement des monothéismes. Mais, à la fin, la puissante alliance politique se tournera contre la prostituée et ce sera la ruine soudaine de sa puissance et de sa prospérité. Elle n'aura été qu'un instrument, tout comme la prostituée est l'instrument dont on s'amuse pour un temps seulement. Pire encore, à la fin, les pouvoirs politiques formant alliance qui l'auront utilisée la haïront, comme il est écrit:

«Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi. Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu» (Ap. 17.13-16).

publié initialement sur mon ancien site Eternite | Gilles Bernier, 2009-12-02