dimanche 15 novembre 2015

Jésus a prié pour vous

Ce qui suit est une note sur un extrait de la prière sacerdotale (1) 


La Nouvelle Alliance a été scellée en Jésus-Christ par sa mort à la croix, laquelle ne fut pas accidentelle mais planifiée; prévue dès les origines pour le rachat et pardon de nos fautes et de notre rébellion envers les commandements de Dieu. Jésus sachant quelle sera sa fin sur la Terre et se préparant à réintégrer sa gloire première, avant sa venue, a prié en tant que Souverain Sacrificateur (Grand Prêtre) pour de ses premiers disciples et ceux qui suivront, durant les générations vivant sous l'alliance de la grâce (Nouvelle Alliance, Nouveau Testament).

C'est dans ce contexte que Jésus a prié pour vous


Avant de retourner dans sa gloire première, Jésus, dans son rôle de véritable Souverain Sacrificateur (Grand Prêtre) prie le Père dans cette ultime prière prononcée sur la Terre, en pensant à ses disciples qui croient et l'ont suivi et aussi pour ceux qui croiront et le suivront par la foi, de toutes générations et de toutes nations ou ethnies. Cette prière a été ainsi nommée, la prière sacerdotale (de sacerdoce, sacrificateur).

Il a prié pour vous aussi:

Crédits photo: La Passion du Christ (film)
« Je ne prie pas seulement pour mes disciples. Je prie aussi pour ceux qui croiront en moi à cause de leur parole».  (Jean 17.20)







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1.  Le sacerdoce est le système de prêtrise selon l'Ancien Testament (Ancienne Alliance entre Dieu et son peuple dans la Bible). Jésus, dans son rôle de véritable Souverain Sacrificateur (Grand Prêtre pour toujours) annoncé dans l'Ancien Testament, prie (intercède) pour les disciples qui sont, et ceux qui croiront dans la génération à venir.

La Vie éternelle c'est connaître le vrai Dieu par Jésus-Christ

La vie éternelle, dès aujourd'hui, c'est connaître le seul vrai Dieu, par Jésus-Christ 


L'Univers vivant n'est pas régi uniquement par des principes naturels, mais aussi par des lois spirituelles, des lois de Vie.

«Et la vie pour toujours, c’est te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et connaître celui que tu as envoyé, Jésus-Christ» (Jean 17.3).

Dans la Bible, «connaître» c'est entretenir une relation personnelle avec. C'est beaucoup plus que savoir son nom ou croire en son existence. La vie éternelle par la relation avec Christ et ainsi avec le Père par notre adoption, laquelle commence sur cette Terre, implique une relation personnelle maintenue vivante avec Dieu. Elle n'est pas le souvenir d'un événement passé aussi intense soit-il, mais une relation qui se poursuit «aujourd'hui» et qui me rend «conscient de Christ»; c'est-à-dire de la présence avec moi, du Christ Jésus.

jeudi 2 juillet 2015

Preuves archéologiques de l'Exode? Le film "Patterns of Evidence : The Exodus"

Un film pour examiner l'historicité de l'Exode (1) à partir de preuves archéologiques. Cela est audacieux dans un monde postmoderne.





Lorsque je l'ai visionné, je l'ai trouvé captivant. Il faut encourager financièrement un tel travail, de portée éternelle. 




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1.  Récit de la sortie de l'ancien Égypte du peuple hébreux. Selon le récit biblique, l'exode (la grande sortie d'Égypte) accompagnée de signes miraculeux, a eu lieu quelques siècles après que les fils de Jacob, les hébreux descendants d'Abraham, soient descendus en Égypte avec leurs familles pour s'y installer. Une fois qu'ils y sont devenus très nombreux et qu'ils étaient réduits à un dur esclavage sous un roi (pharaon) dur qui n'avait pas connu Joseph, se leva un leader, Moïse, que Dieu aurait suscité comme libérateur. Ce Joseph, trahi et vendu par ses demi-frères, fils des femmes de Jacob, avant la grande famine qui les a fait migrer en Égypte, avait été en son temps élevé à la plus haute autorité après le pharaon. Lorsque la connaissance de son passage fut oubliée par une autre génération, les Hébreux finirent par être soumis à l'esclavage. L'Exode précède immédiatement les 10 grands commandements transmis par Moïse hors de l'Égypte.

jeudi 28 mai 2015

Dieu crée un chemin

Dans le second film de la série Narnia, Le Prince Caspian, la jeune Lucy voit Aslan qui indique un passage de la rivière où il n'y en a pas du point de vue logique (précipice). Quand il n'y a pas de chemin, Dieu peut en créer un ou ouvrir nos yeux pour voir ou entendre.


Plus de 1000 années se sont passées à l'antique royaume de Narnia, alors que lors de leur retour en Angleterre, ce ne furent que quelques mois. Durant le millénaire, la rivière a creusé un canyon assez profond, là où auparavant, on pouvait traverser. Après une tentative échouée de traverser plus loin en raison d'occupation militaire des lieux, les jeunes de la famille Pevensy et un ami reviennent sur leurs pas, là où Lucy prétendait avoir aperçu le roi Aslan qui ne s'est pas manifesté depuis leur retour à Narnia.  Le lion Aslan représente le Christ dans ce film allégorique basé sur les romans de l'auteur C. S. Lewis. En se positionnant là où précisément elle a cru apercevoir le lion, le sol cède brusquement sous ses pieds suivi d'un cri de détresse. Mais au lieu de tomber au fond du canyon, la jeune fille se retrouve sur un sentier à fleur de falaise que les jeunes peuvent emprunter pour descendre en longeant la paroi, et trouver un endroit sécuritaire où traverser.

Dieu crée un chemin


Soudain, cela me rappelle une promesse: Dieu peut créer un chemin où il n'y en n'a pas. Cette scène du film m'a rappelé quelques déclarations ou récits bibliques dans lesquels Dieu crée une opportunité qui n'existe pas jusque là, ou encore, révèle une issue qui est cachée

Un chemin dans le désert


 Dieu promet à son peuple longtemps éprouvé de créer un chemin dans le désert:


«Ne pensez plus aux événements passés,
Et ne considérez plus ce qui est ancien.
Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d'arriver:
Ne la connaîtrez-vous pas?
Je mettrai un chemin dans le désert,
Et des fleuves dans la solitude.» (1)


Il y a des déserts physiques, mais aussi, qui veut marcher pour Dieu passe par moment par des déserts spirituels, au cours desquels, Dieu se fait silence.

Un chemin dans la mer


Dans le même ordre d'idée, un chemin dans la mer:

«Ainsi parle l'Eternel,
Qui fraya dans la mer un chemin,
Et dans les eaux puissantes un sentier,
Qui mit en campagne des chars et des chevaux,
Une armée et de vaillants guerriers,
Soudain couchés ensemble, pour ne plus se relever,
Anéantis, éteints comme une mèche: » (2)

Ceci est un rappel de la sortie de l'esclavage, en Égypte, lorsque le peuple hébreux (descendance d'Abraham) se retrouva coincé entre l'armée d'un Pharaon puissant et une mer coupant toute issue devant les chars de guerre. Un chemin s'ouvrit dans la mer, là où il n'y en avait pas, puis se referma.

Dans un autre récit prophétique, une vallée sera créée, là où il n'y en a pas (3)


Un homme fit un rêve...


Il devait vivre un changement de direction important. Il marchait sur un chemin gravelé se rétrécissant, puis sur un sentier, et le sentier devenait de plus en plus cahoteux, à mesure qu'il avançait, pour se rétrécir jusqu'à ne même plus être un sentier, mais plutôt ce qui semblait être une plaine boisée inondable au moment des crues occasionnelles. À l'intérieur des terres, sur sa gauche, se trouvait une forêt comme aménagée, mais sans passage défini. En avant, cette fin de sentier qui s'était annoncée progressivement. Le sol n'était plus que jonché de galets (pierres de cours d'eau) sur une bande qui remplaçait le sentier, formant une bande cahoteuse, non praticable pour un marcheur. Sur sa droite, une étendue d'eau, comme une baie, calme comme une huile, mais reflétant un ciel lourd annonçant un orage. L'homme choisit de faire le chemin inverse et à sa grande surprise, se trouvait maintenant, là où il était passé plus tôt, un embranchement important, depuis le sentier de gravier; un chemin droit en faible pente, dont la suite était voilée par une colline en pente douce, et qui ne pouvait que conduire à une voie plus importante, puisqu'il se trouvait à sa fin.

Comment avait-il pu manquer le chemin?


L'homme se demanda, dans son rêve, à quel moment et comment, il avait pu rater ce chemin si évident. Là est la réponse: tout comme dans Le Prince Caspian.

  • Soit le chemin lui était voilé, car la marche de cet homme était distraite par autre chose 
  • ou son cœur spirituel était mal disposé; 
  • soit le chemin droit n'était pas créé avant son temps.

Les chemins et les issues de Dieu, comme le salut, les appels et les vocations, ne se méritent pas. Ils se reçoivent comme un cadeau, comme un don. Ce sont des passages qui sont contraires aux compromis du siècle. 

Romains 916...cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.

Un puits caché aux yeux de celle qui a soif


De même, Agar, la servante d'Abraham, lorsqu'elle a été abandonnée au désert avec son jeune fils, croyait qu'elle allait mourir, mais Dieu ouvrit ses yeux afin qu'elle voit un puits d'eau qui était jusque là, caché à sa vue.

«Lève-toi, prends l'enfant, saisis-le de ta main; car je ferai de lui une grande nation. Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau; elle alla remplir d'eau l'outre, et donna à boire à l'enfant.» (4)

«Cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court...»


Dans tous ces exemples, ce n'est pas par l'effort humain que Dieu fait grâce, mais par sa miséricorde (compassion); parce qu'il est touché par nos situations et nos appels à l'aide. Comme il a été mentionné plus haut:

«Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion. Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.» (5)

Jésus rétablit le chemin vers Dieu


En son temps, avant de donner sa vie pour ceux qu'il aime et aime avant même qu'ils existent, Jésus révèle que des gens des siècles passés ont aspiré à voir et entendre ce qu'il est venu révéler:

«Et, se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier: Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez! Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu.» (6)

Cherchons donc cet enseignement, cette Parole vivante, qui a fait l'envie des rois et de ceux qui en ont annoncé la venue future, maintenant accessible parmi nous.



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1.  Esaïe 43.18-19

2.  Esaïe 43.16-17

3.  «... La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, 
Et il se formera une très grande vallée: 
Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, 
Et une moitié vers le midi.
Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes...» (extrait de Zacharie 14.)

4.  Ge. 21.18-19

5.  Romains 9.15-16

6.  Luc 10.23-24

mardi 10 février 2015

Découverte exceptionnelle du plus vieux manuscrit d’un Evangile !

«L’information est passée inaperçue… mais le plus vieux fragment de l’évangile de St Marc a été découvert dans le masque d’une momie égyptienne !» nous dit le site DieuTV.com


«Mais ce qui a le plus étonné les chercheurs, c'est la datation du document découvert. "Après avoir utilisé une combinaison de techniques de datation au carbone 14, les chercheurs se sont aperçus que ce papyrus avait été rédigé... au premier siècle de notre ère. Et plus précisément, avant l'an 90 de notre ère. Une découverte considérable, car jusqu'ici, les versions de l'évangile de St Marc connues à ce jour sont plus récentes d'au moins 150 ans...".»


mercredi 28 janvier 2015

C'est le temps de changer

L'intention c'est bien. Obéir c'est nécessaire. Il est temps de changer quand on peut encore dire «aujourd'hui». Nul ne peut présumer ce que sera son lendemain. Je me rappelle cette parole que Jésus a utilisée pour illustrer une vérité sur les actions en lien avec l'intention.

«Jésus dit encore : « Qu’est-ce que vous pensez de cette histoire ? Un homme a deux fils. Il dit au premier : “Mon fils, va travailler aujourd’hui dans la vigne.” Le fils répond : “Je ne veux pas.” Plus tard, il regrette sa réponse et il y va. Le père dit la même chose au deuxième fils. Le fils répond : “Oui, père, j’y vais.” Mais il n’y va pas. Lequel des deux fils a fait la volonté du père ? » Les chefs religieux lui répondent : « C’est le premier. » Jésus leur dit : « Je vous le dis, c’est la vérité : les employés des impôts et les prostituées entrent avant vous dans le Royaume de Dieu.» (Matthieu 21:28-31)

Les employés de l'impôt étaient, aux yeux des Juifs, des gens de leur communauté devenus des traîtres à la solde de l'occupant romain. Les prostituées étaient jugées méprisables, ou indignes de vivre, par les gens les plus religieux qui se croyaient sans faute. Pourtant, Jésus leur dit que ces derniers les dépassent dans le royaume de Dieu. De quelle manière? Lors qu’après avoir mal commencé, ils changent de direction et entrent dans la volonté de Dieu, ils devancent les gens qui pensent connaître Dieu et qui s'appuient sur leur propre justice ou leur perception faussée d'eux-mêmes. 

Nénuphar, parc du Domaine Maizeret, Québec, 2010


Nous aussi pouvons, après avoir dit non, changer notre attitude et accepter d'entrer dans la volonté de notre Dieu. Si nous entendons sa voix, n'endurcissons pas nos cœurs. D'autant plus que les jours avancent, nous devons tenir compte de cette parole. 

Il y aura des conséquences pour tout homme négligeant ou qui persiste à se moquer de Dieu et à mépriser ses paroles


Car n'est-il pas aussi écrit:

« Vous m’appelez : “Seigneur ! Seigneur !”, mais vous ne faites pas ce que je dis. Pourquoi donc ? Celui qui vient à moi, qui écoute mes paroles et m’obéit, je vais vous montrer à qui il ressemble : il ressemble à quelqu'un qui construit une maison. Il a creusé la terre, il a creusé profondément, et il a posé les fondations sur de la pierre. Au moment de l’inondation, les eaux de la rivière se jettent sur cette maison, mais elles ne peuvent pas la faire bouger. En effet, la maison est bien construite. Mais celui qui écoute mes paroles et ne fait pas ce que je dis, voici à qui il ressemble : il ressemble à quelqu’un qui a construit une maison sur le sol, sans faire de fondations. Quand les eaux de la rivière se jettent sur elle, la maison tombe tout de suite, elle est complètement détruite ! » (Luc 6:46-49)

Notre Seigneur nous dit ainsi, ne soyons pas de ceux qui écoutent seulement, mais méprisent ses paroles. Car alors, demande Jésus, pourquoi osez-vous prétendre que je suis votre Seigneur (Maître)? Et il y aura des conséquences pour tout homme négligeant.

Si nous pouvons dire aujourd'hui (Hébreux 3:13), il est temps de changer immédiatement, sans remettre à plus tard. Qui sait ce que nous réserve demain, ou même cette nuit? Et même si nous vivons, qui sait comment sera notre disposition, dans les difficultés ou dans la facilité?

vendredi 23 janvier 2015

La foi chrétienne: l'élite et le peuple

Dès ses tout débuts, le message de l'Évangile et sa puissance trouvent des appuis importants chez les gens du peuple qui y voient une foi concrète et efficace. Quelques semaines après la crucifixion du Christ Jésus, l'Église naissante prend son envol.

Récemment, je relisais un texte du Nouveau Testament quand mon attention a été attirée vers une idée en particulier. 
«Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. 
Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Eglise ceux qui étaient sauvés.» (Actes 2: 46-47)

Québec, mai 2011, rassemblement devant le parlement de l'Assemblée nationale



Ce qui a particulièrement attiré mon attention et ma réflexion dans le précédent texte, est cette toute petite déclaration: 

«... trouvant grâce auprès de tout le peuple».
Les chrétiens et leur témoignage obtenaient la faveur des gens du peuple. Il est clair que l'élite, quoique souvent favorable, n'osait pas s'identifier avec le peuple (grec: laos) de croyants. 


«...et aucun des autres n'osait se joindre à eux; mais le peuple les louait hautement.» (Actes 5:13) 


Déjà, cela révèle une réception différente en fonction des avantages qui sont à risque d'être perdus, particulièrement pour les gens composant l'élite. Les sacrificateurs de l'Ancienne alliance font exception et plusieurs voient en Christ, l'accomplissement (la destinée, la fin) des symboles et sacrifices de la loi de Moïse.

«La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi». (Ac. 6:7)

Déjà, le déni de la foi chrétienne montre qu'il consistera, pour les gens en position plus élevée ou économiquement mieux établis, une question de refus du risque, bien plus qu'un acte d'intelligence ou de raison. Et encore aujourd'hui, les gens qui rejettent ou méprisent la foi chrétienne, se tournent vers d'autres philosophies et spiritualités qui exigent le même genre d'adhésion dans le non visible. C'est un principe connu en sciences humaines. Pour l'élite de l'époque, la voie la plus facile consiste à demeurer dans la loi de Moïse.

Au Québec, au tournant de la décennie 1990, une étude universitaire (1) révèle que les spiritualités souvent associées à l'ésotérisme (en 1990-1991 décrit comme faisant partie du Nouvel âge ou New Age thème occulté et remplacé depuis par les adeptes et les médias) tendent à être ici, un phénomène de haute scolarisation. En d'autres termes, plus les gens sont instruits, plus ils sont intéressés et engagés envers les spiritualités non monothéistes, non institutionnalisés (loi du karma et méditation, réincarnation, channelling ou spiritisme contemporain, ou les influences hindoues, bouddhistes, taoïstes mais souvent allégées pour le besoin, etc.). La porte d'entrée est souvent, en Occident, la santé et la lutte contre le stress de la vie.

Ce phénomène d'une élite «religieuse» qui tend majoritairement à être opposée à la foi chrétienne, a pour conséquence que souvent, c'est une élite en quête de toutes sortes d'autres spiritualités et philosophies religieuses qui s'oppose à la foi.
Photo : scène du film La Passion du Christ
(The Passion of The Christ, Icon Productions
2003). Jésus est tenté de renoncer à la croix
dans le jardin de Gethsémané
En Amérique du Nord du moins, mais particulièrement au Québec, nous avons l'impression que l'idée de Dieu n'est pas populaire auprès des gens. Par exemple, un film sur une thématique chrétienne sort et est fortement critiqué, comme ce fut le cas notamment pour La Passion du Christ (2003), pour lequel le réalisateur Mel GIBSON avait dû investir plusieurs millions de sa fortune personnelle pour voir le film naître et prospérer, et ce contre toutes les prédictions des sceptiques du milieu cinématographique.

L'élite journalistique et de la censure québécoise contre la Passion du Christ


Je suis allé voir la film La Passion du Christ en salle, malgré les critiques généralement négatives au Québec.

  • Fait étrange, la censure québécoise fixait l'âge minimum à 16 ans pour La Passion. Une femme membre du bureau de la censure avait avoué en entrevue médiatisée que ce n'était pas tant pour la violence de la scène du supplice de la flagellation et de la crucifixion que le film était restreint à un public de 16 ans et plus, mais en raison du fait que les faits étaient présentés comme historiques, comme ayant réellement eu lieu... Selon elle, on ne pouvait exposer un jeune de 13 ans à un tel message. Je n'en revenais pas d'entendre pareilles paroles dignes des anciens pays communistes du bloc de l'est.
  • On disait aussi faussement dans les médias, que la scène du supplice de la flagellation durait 30 minutes. Dans les faits c'était 11 minutes entrecoupées des scènes de flashbacks (retour vers des faits passés) de la vie de Jésus et de sa relation filiale avec Marie. Bien que l'emphase (le choix du scénariste) fût contestable, la longueur de cette scène cadrait parfaitement avec le supplice romain destiné aux crucifiés. Il faut aussi comprendre que la Passion, était le film des dernières heures de la vie de Jésus et non de l'ensemble de son oeuvre.

En salle, j'avais été surpris de voir le nombre de personnes (salle comble sinon presque), lors d'une des projections dans la ville de Rimouski où je résidais Après environ deux minutes, nous n'entendions dans la salle, pas un murmure, ni un craquement de sac de croustilles. Il en a été ainsi durant toute la durée de la projection.

J'avais alors constaté qu'il y avait deux perceptions relativement à la foi chrétienne ou aux récits chrétiens:

  • La perception que veulent imposer ceux qui ont la parole et qui s'établissent entre eux; c'est-à-dire une certaine élite de tendance athée
  • D'un autre côté, il y a le peuple; celui à qui l'élite aimerait souvent enlever le droit de vote sur certains enjeux sociaux et votes démocratiques (lors des consultations sur les valeurs, les élections du gouvernement fédéral conservateur économique au Canada, etc.).

Récemment au Québec, une série américaine sur la Bible a été télédiffusée en version française sur une chaîne TV spécialisée. La série a été tellement été populaire, qu'elle sera reprise par un réseau plus accessible (large public) dès la fin de janvier ou le début de février 2015.


Le témoignage et la puissance de l'Évangile sont le plus souvent reçus différemment par l'élite et le peuple (en grec: laos). Dans le livre des Actes, la réception du peuple est souvent évidente et la réticence de l'élite trouve le prétexte de rejeter la foi, même si les gens vont souvent se tourner vers une autre spiritualité ou religion ou d'autres superstitions et croyances. Pour l'élite de l'époque, la voie la plus facile consistait à demeurer dans la loi de Moïse ou dans les cultes régionaux (ex. la déesse Diane à Éphèse pour ce qui est de la culture grecque). Aujourd'hui en Amérique du Nord, ce sont l'ésotérisme et les gnoses, comme les horoscopes, comme le karma d'où découlent la renaissance (bouddhisme) ou réincarnation et yoga (hindouisme) ou la croyance taoïste (taï chi, approches de «rebalancement», ...), souvent les spiritualités d'Orient allégées pour une initiation lente, etc., qui ont la cote.

Il ne faut donc pas se laisser tromper par l'impression créée par les médias et ceux qui ont les tribunes et les médias et qui se reconnaissent et s'établissent entre eux. L'élite est très souvent très croyante, mais antichrétienne et anti-institutionnelle. Déjà, lors de la naissance de l'Église, le Seigneur avait un peuple nombreux, mais si on avait cru ce que prétendait l'élite, il n'y aurait pas de foi chrétienne dans le monde.

LIRE AUSSI:
God's Not Dead : un film sur la foi et la raison fait son entrée en 2014


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1.  BERGERON, Richard et autres. Le Nouvel Âge en question. CINR et Éditions Paulines & Médiaspaul. 1992, 192 pages.