lundi 17 septembre 2018

Témoignage : Saisi par Dieu

(mon témoignage suit sous cette intro qui met en contexte l'origine de mes publications d'articles et réflexions datant d'entre 2000 et 2010 qui seront restaurées partiellement ici)

Durant l'année 2000, avec l'aide des fils d'un pasteur de Rimouski au Québec, lesquels étaient alors jeunes adultes, je créais un site web pour publier des réflexions et articles suivant une démarche de foi chrétienne pour les personnes en réflexion spirituelle (seekers). Le site privé en partenariat volontaire avec une église chrétienne croissait lentement mais sûrement en influence dans la francophonie, hors-Québec surtout. Puis, entre 2008 et jusqu'au printemps 2010, le site web sous une ancienne plate-forme et hébergé sur serveur privé avaient plusieurs ratés techniques (ex. arrêts de serveur). Il fallait souvent des jours pour un dépannage. Je perdais à répétition, les visiteurs patiemment gagnés et même des publications. Les responsables de l'informatique avaient 10 ans de plus et de moins en moins de temps pour donner du support. Alors en pleine croissance d'influence, le site est «mort» faute d'avoir obtenu les accès demandés (mon domaine et mot de passe). Quand j'ai voulu racheter le domaine redevenu public plusieurs mois plus tard, les registraires web en demandaient 1,000 $ que je n'avais pas pour un site où je donnais gratuitement. C'est avec grand regret que j'ai regardé partir plusieurs centaines (probablement plus de 5,000 heures) de travail bénévole ET que je n'ai pu le récupérer. Je n'ai jamais été doué pour convertir mon travail chrétien en revenu et ayant un emploi et une famille, je n'avais pas de temps pour de l'administration en plus de maintenir un site au moins 10 heures par semaine en moyenne.

Je vous présente ici mon témoignage personnel tel que livré dans une publication de 2001 et récupéré d'un site d'archives comme il en existe quelques uns sur le web.


Saisi par Dieu
  par Gilles Bernier, 2001-12-07
(révisé 2018-09-17)

Témoignage de Gilles Bernier, du Québec (Canada)

«J'en suis progressivement venu à haïr jusqu'à l'idée même du Dieu de Jésus-Christ et de ce que je percevais comme le Christianisme ».


Enfance et adolescence


Je suis le cadet d'une famille de quatre enfants. J'ai grandi avec trois soeurs dans l'est du Québec. Jeune, j'étais réceptif à l'idée de Dieu sans toutefois que cela ne change quelque chose dans mon quotidien. Mes quelques prières me semblaient rarement, sinon jamais exaucées.

Vers l'âge de 17 ans, j'ai parcouru des extraits du Nouveau Testament, un soir où je faisais du "babysitting" pour rendre service à l'une des mes sœurs. J'ai refermé le livre avec un étrange sentiment. «Jésus est mort et ne peut plus rien pour notre époque», pensai-je, déçu de ne pas l'avoir connu. À partir de là, cette réceptivité de l'enfance et de l'adolescence s'est soudainement et radicalement refroidie.

J'ai commencé à explorer les drogues en compagnie de mon meilleur ami et de sa copine. Sous l'influence spirituelle des drogues, mes croyances se sont vite tournées vers la réincarnation et vers une notion d'énergie impersonnelle à l'origine de l'organisation de notre univers (ésotérisme). Une vague cosmogonie extraterrestre faisait aussi partie de ma toile de croyances. Ce sombre cheminement m'a conduit à haïr jusqu'à l'idée même de Dieu et de ce que je percevais comme le christianisme. J'ai pris la ferme résolution de combattre par l'écrit cette "superstition" nuisible, à mon sens.

Conversion


Jeune adulte, ma connaissance de la foi chrétienne dans le monde était assez limitée. À l'école, on se gardait bien de nous dire que la majorité du Canada anglais et des États-Unis confessaient d'autres variantes du christianisme.

Dans les médias du Québec, quand on disait «l'Église», c'était comme s'il allait de soi qu'il n'y en avait qu'une. Quand donc j'ai déclaré la guerre au christianisme et aux religions , c'était avec ce que j'en connaissais, mais surtout parce que je n'avais jamais vu Dieu agir ou pris conscience de sa présence. C'était aussi sans compter que j'étais un être religieux (ésotérisme, pouvoirs psy, cosmogonie extraterrestre).

Quelques jours après cette décision "anti-religieuse", un étudiant croyant est venu frapper à ma porte, dans les résidences d'étudiants où je louais une chambre exiguë. Devant une question inattendue, à savoir si je croyais en Jésus-Christ, je lui ai répondu froidement que la religion ne m'avait jamais rien apporté.

Flashback


Durant les premières années de ma jeune vie, j'avais peu connu mon père qui travaillait comme ouvrier dans les chantiers du Grand Nord québécois (les grands projets de centrales hydro-électriques). Revenu avec une maladie qui gagnait sur lui, et bon fumeur, il nous quitta frappé d'un infarctus un mois avant d'atteindre ses 50 ans. J'allais avoir 10 ans cette année-là. Je l'ai pleuré à mon adolescence.

Mais je n'ai jamais accusé Dieu de mes souffrances.

Après la mort de mon père, ma mère a pris la décision de déménager dans le centre urbain le plus près. J'avais 11 ans. Là au moins, elle pourrait essayer de trouver du travail.

Un ami de la famille lui présenta un homme, lui aussi veuf avec qui elle se lia d'affection. Son nouvel ami de cœur s'est révélé être malheureusement un alcoolique plutôt sombre. Après l'échec de la relation qui a duré environ deux ans, il n'a pas prisé qu'elle rompe leurs fréquentations, suite à ses dernières tentatives infructueuses d'arrêter de boire ou de réduire sa consommation.

Quelques semaines après la rupture, il l'a invitée chez lui. C'était dans un village à quelque distance. Nous avions toujours conservé notre maison dans la ville où j'étais étudiant à l'école secondaire et où elle travaillait comme gouvernante pour un commerçant durant la semaine. Elle accepta de s'y rendre, lorsqu'il lui dit qu'elle manquait beaucoup à ses 5 enfants à lui. Au moment où ceux de ses enfants présents étaient réunis avec un de mes cousins d'âge adulte, dans une pièce commune de la maison, il prit ma mère à l'écart. À ce moment-là, il lui envoya une décharge de fusil de chasse avant de s'enlever la vie avec l'arme. Au mieux, un accident, au pire, un meurtre suivi d'un suicide.

Nous avons appris la nouvelle par la radio le lendemain, en pleine tempête de neige. En raison des routes impraticables, il n'était pas surprenant qu'elle ne soit pas de rentrée le dimanche soir, ni le lundi matin. Ma joie à la nouvelle des écoles fermées à cause des abondantes chutes de neige, a vite laissé la place au drame. Nous ne la reverrions jamais vivante. En des temps comme ceux-là, on pleure l'être perdu, mais on se pleure surtout soi-même. Étrangement, tout comme mon père, elle nous a quitté quelques semaines avant d'arriver à ses 50 ans. J'allais avoir 15 ans durant l'année.

Mais je n'ai jamais pensé en mettre la faute sur Dieu.

Sans être convaincu de son existence, je percevais que si Dieu existe, ce n'est pas Lui qui fait le mal en ce monde, mais bien nous. Ce n'était pas Dieu qui avait tué ma mère, mais un homme misérable, lié et incapable de briser ses chaînes par lui même. Devant les perfections de l'univers que je pouvais lire comme un livre, une sorte d'instinct me disait que si ces perfections et la pulsion de vie que nous voyons en ce monde sont la création d'un dieu ou de Dieu, alors ce Dieu doit être très puissant et il doit certainement vouloir notre bien. Ce n'était évidemment pas Dieu non plus qui faisait les guerres et commettait toutes sortes de violences. Un adolescent de 14 ans pouvait comprendre cela.

Drogues: une voie sans issue


Lors de l'exploration des drogues en tant que jeune adulte, je me suis vite retrouvé à un carrefour. Est-ce que je continuerais sur cette voie? Alors il me faudrait trouver l'argent, beaucoup d'argent, avec tout ce que cela implique. Il me faudrait aussi risquer de faire confiance à des gens qui voulaient s'enrichir rapidement et facilement et qui se foutaient totalement de mon bonheur ou de ma ruine. Bref, il me faudrait faire confiance à des gens qui ne m'aimaient pas et qui agissaient par intérêt.
Cela m'est apparu très insensé. Après cette réflexion, un matin suivant une nuit festive, au lever du soleil et à l'écoute du chant des oiseaux, j'ai choisi en quelque sorte tout un module d'avenir différent par la simple décision de mettre un frein à ma consommation, mais sans réussir à tout arrêter à ce moment. Si j'avais fait le choix de persévérer dans les drogues plus dures, ce n'est pas Dieu qui l'aurait fait, mais moi. Déjà, en ces jeunes années, j'étais un être libre de choisir et je n'attribuerais donc pas à Dieu mes malheurs.

La religion, en résumé


La démarche religieuse de mon enfance et de mon adolescence se résumerait à peu près à ceci: statuette de la Vierge made in Hong Kong sur mon bureau, tombant chaque fois que j'en ouvrais le tiroir du haut; un crucifix que j'avais encadré d'un chapelet sur le mur près de mon lit (récupérés de la tombe de mon père); les messes catholiques que j'ai cessé de fréquenter à l'adolescence; une tante religieuse (de la communauté des sœurs du Bon Pasteur) que nous aimions beaucoup et qui représentait plus ou moins consciemment le clergé catholique pour nous; et plus tard, cette lecture très partielle et décevante, d'extraits des évangiles, sans l'ombre d'une révélation.

Dieu parle



Après tout cela, pas davantage d'indices de Dieu aux environs. J'acquis un sentiment qui se changea en conviction, celle d'avoir été trompé par un système religieux. « Jésus est mort et on nous a bernés avec ces histoires!», pensai-je avec une colère et une haine qui s'élevaient en moi.

Quand donc, au début de la vingtaine, cet ami étudiant a prononcé le nom de Jésus alors que moi je venais trois jours plus tôt de déclarer la guerre à l'idée de Dieu et aux croyances religieuses (du moins celles que je percevais), je n'allais pas m'embarquer dans une religion.

Si je n'ai jamais accusé Dieu de mes maux, à l'inverse, je ne lui créditais aucune faveur à mon égard non plus. «Je vais te dire franchement: la religion ne m'a jamais rien apporté!» fut ma sèche réponse. C'est alors qu'il m'a parlé d'une relation personnelle avec Dieu et de quelques expériences pour le moins extraordinaires vécues. Cela m'a semblé à la fois une possibilité merveilleuse, mais tout aussi improbable. Après réflexion, qu'avais-je à perdre d'essayer?

J'ai fait un bout de cheminement spirituel avec cet ami, puis avec l'épouse d'un pasteur. Le couple pastoral est devenu plus tard un couple de missionnaires. Mais du temps de leur pastorat au sein d'une petite assemblée locale, nous étions dans une réunion toute simple dans une chambre des résidences d'étudiants; quelques étudiants assemblés autour de la Bible, à l'heure de la pause déjeûner (du dîner au Québec), avec cette femme pour animatrice et une jeune étudiante en théologie, qui jouait de la guitare. Nous avons chanté quelques cantiques hors-contexte pour des étudiants du cégep et fait monter quelques prières, au nom de Jésus-Christ.

Tout à coup, j'ai été soudainement en quelque sorte saisi par Dieu. Cette expérience a pris place vers mars 1983, et SANS que je recherche de manifestation particulière. Le tout s'est passé en quelque sorte intérieurement, sans que les autres personnes présentes ne s'en aperçoivent. Au sortir de cette rencontre chrétienne, j'ai réalisé que ma vie ne serait jamais plus la même et que si je cessais un jour de marcher avec Dieu, éventuellement dans la peau du pire des pécheurs, ma conscience de la réalité de Dieu ferait que je ne serais jamais plus le même. J'étais maintenant conscient de Christ.

J'avais bien déjà pris conscience au cours des derniers mois, en lisant l'Évangile d'une manière plus suivie, que j'étais pécheur, comme chacun de nous, même comme les plus religieux, sur cette Terre. J'avais aussi été convaincu de la réalité de Dieu lors de certains événements personnels des dernières semaines. Mais ce jour-là, Dieu m'a vraiment saisi d'une façon spéciale, en silence extérieur mais en vision intérieure, à l'insu des autres. Cela a duré probablement moins d'une minute, peut-être 20 ou 30 secondes, mais des secondes chargées, comme seul Dieu peut en créer. Je priais simplement assis avec les autres, sans que personne ne s'occupe particulièrement de moi. Je ne savais même pas qu'une communication ou manifestation de Dieu puisse exister, du moins à notre époque.

Dieu agit



Quelques années plus tard, j'avais complètement oublié l'expérience, enfouie dans mon subconscient. Je vivais d'emplois contractuels tout en étudiant à un institut biblique biblique franco-protestant sous la formule étude à distance avec stage en mode continu qui permettait de servir au sein d'une assemblée chrétienne en contexte réel, selon nos dons. Un soir, au vestiaire du lieu de rencontre pour la réunion mi-semaine, un frère dans le Seigneur m'a donné un veston bleu marine impeccable, mais trop petit pour lui. Dans le vestiaire des locaux de l'assemblée chrétienne, je regardais de devant et de dos, le complet sur son cintre. Soudain l'imprévisible s'est produit, me replongeant dans les souvenirs enfouis de la précédente révélation de Dieu.

Au cours des années, Dieu m'a souvent montré des choses cachées (paroles de connaissances) ou des choses appartenant au futur pour mon entourage ou mon contexte de service chrétien. Toutes se sont réalisées, souvent non sans souffrance; souffrance provenant soit de ceux qui refusaient de voir, soit des conséquences de suivre une voie rejetée par la majorité parmi mon peuple, mais aussi parfois en raison de mauvais choix ou de résistance personnelle.

Par exemple, un peu plus de trois ans après ma conversion, l'Esprit de Dieu m'a révélé, par 2 songes en 2 nuits consécutives, que la jeune femme que je fréquentais depuis maintenant deux mois et que j'aimais me laisserait tomber. J'avais déjà perdu celle que je fréquentais depuis près de deux ans, en raison de mon engagement par la foi en Christ. Je ne trouvais pas drôle, cette nouvelle éventualité d'un autre rejet. Les 2 songes mis ensemble, m'indiquaient à quel jeune homme elle s'attacherait avec des détails comme sa taille, la couleur de ses cheveux, sa posture corporelle (je ne le connaissais pas encore) et au moins une autre information privée concernant la fille en question (révélant qu'elle l'aimait sans que je sache ainsi que l'état spirituel du jeune homme), et enfin, quelle serait la passion de l'homme en question. L'accomplissement progressif a commencé évidemment par la rupture, dès le mois suivant, mais il a fallu plusieurs années avant que j'apprenne de la bouche d'une femme, sans qu'elle s'en rende compte, que les derniers détails étaient accomplis (l'occupation préférée de l'homme et un autre détail). Dans sa grâce, le Seigneur m'avait révélé dès les premiers mois de cette relation, la rupture soudaine, initiée par elle avant même que celle-ci ne survienne, à quel autre jeune homme elle s'attacherait alors que je le connaissais pas et quelle serait l'activité préféré de celui-ci.

Le reste de la semaine de ladite révélation, je luttais contre ce que je comprenais trop bien. Le dimanche suivant, le pasteur de notre assemblée a prêché sur les songes du Pharaon d'Égypte, du temps de Joseph, fils de Jacob. Cette partie du sermon m'acheva, en ce que je me sentis comme transpercé par une lame invisible. Dans la prédication, en réponse au fait que le Pharaon avait fait deux songes (rêves inspirés) fort troublants, Joseph révéla que les deux référaient aux mêmes événements. Suite à l'interprétation, Joseph a ajouté: «Si Pharaon a vu le songe se répéter une seconde fois, c’est que la chose est arrêtée de la part de Dieu, et que Dieu se hâtera de l’exécuter» (la Bible, Genèse chap. 41 verset 32). La chose arriva sans que je ne puisse rien faire et je fus profondément blessé. Cétait le retour de l'ascenceur, une conséquence disciplinaire, pour une jeune femme que j'avais blessée.

Autre exemple de révélation: une nuit vers 1987, je me suis réveillé au milieu d'une angoisse, sans aucune raison dans ma vie personnelle, avec cette parole troublante: «Nul ne prend souci de mon âme !». Maintenant éveillé, j'étais en proie à une angoisse inexplicable qui n'était pas le fruit d'un rêve et ne concernait pas ma vie. J'ai vite compris, lorsque je me suis senti poussé à prier, que cette angoisse n'était pas la mienne. L'Esprit de Dieu m'a en effet conduit à ce moment précis, à intercéder pour un journaliste français enlevé au Liban dont j'avais entendu parler aux infos, lequel se sentait oublié de tous dans sa détention. Je ressentais donc la détresse d'un autre. J'ai obéis sur le champ. Contre la logique humaine, je me suis agenouillé à 3 heures du matin et j'ai intercédé (prié) avec ardeur pour l'allègement du fardeau de cette victime de rapt et pour son soutien physique et spirituel. Le lendemain, j'ai cherché dans une concordance de la Bible, l'origine de cette parole reçue à mon réveil («Nul ne prend souci de mon âme») pour découvrir, avec stupéfaction, qu'elles étaient effectivement tirées d'un psaume biblique, dans lequel l'auteur inspiré s'écriait encore : «Tire mon âme de sa prison, Afin que je célèbre ton nom!» (extrait de Psaumes, chap. 142). Le mot prison me frappa car le journaliste était en détention.

J'ai appris plus tard, par un pasteur Français, prédicateur invité à une collation (cérémonie de graduation) d'un institut biblique d'amis qui terminaient leurs études en théologie avant moi, qu'une bible a été donnée au journaliste durant sa détention. Le pasteur avait parlé avec son épouse et la nouvelle était sortie dans les médias. Libéré du Liban, il en a témoigné, suivant sa libération. La lecture du Livre l'a relevé et aidé à garder espoir en plus de lui communiquer la certitude de l'existence de Dieu.

Une autre fois, l'Esprit de Dieu m'a révélé le cœur d'un pasteur admiré au Québec. J'ai vu son orgueil comme matérialisé, lorsque je le filmais, à la demande de soeurs chrétiennes, dans une rencontre régionale. Je reculai d'un pas, comme choqué. Je croyais que tout le monde avait vu, mais à ma grande stupéfaction, ce n'étais pas le cas. Quelque temps plus tard, je fus tourmenté en songe, luttant contre lui, me disant «Non! Non! Je ne veux pas me battre contre un homme de Dieu!». Puis, dans la lutte, mon pied droit lui fit perdre son soulier gauche et le pasteur poussa un cri de douleur atroce me faisant sentir un peu coupable, jusque qu'à ce que je vois quelque chose d'incroyable. Il s'appuyait sur un talon pourri. Cela mit fin à la lutte. Au réveil, l'Esprit me conduit à prier que son péché caché soit révélé publiquement. Un mois plus tard, un scandale sortait au grand jour. Sa femme le quitta, il quitta le ministère dans la honte. Il fit un retour quelques années plus tard, avant d'être de nouveau emporté dans un autre scandale.

Pour ces choses et de nombreuses autres interventions du genre échelonnées sur plusieurs années, et encore beaucoup plus de marques de la bonté quotidienne de Dieu, je donne toute la gloire à Notre Seigneur Jésus-Christ. En fait, je veux glorifier Dieu pour ce qu'il a fait jusqu'à aujourd'hui: « Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible » (Évangile selon Matthieu, chap. 19 verset 26).

Gilles Bernier, 7 décembre 2001 (En 2001, j'étais croyant depuis 8 ans).
Quelque modifications, 2018 reflétant les années jusqu'à la date de publication initiale (1983-2001).

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