mercredi 27 octobre 2021

Prier quand on ne sait pas si une difficulté est de Dieu ou du malin

Comment prier pour le secours de Dieu si nous ne savons pas si une souffrance est de Lui ou du malin? Déjà, dans un enseignement sur la prière, Jésus nous a donné à ses disciples une confession dont nous pouvons être certains, lorsque nous avons une connaissance trop partielle.

Nous vivons diverses difficultés en divers lieux du monde. Les chrétiens d'Orient souffrent et ont beaucoup souffert. Même chose dans certaines régions d'Afrique ou ailleurs. Au Canada, pays jusqu'à tout récemment de liberté et de prospérité, nos régions, sous leurs gouvernements respectifs, sont maintenant tour à tour sous un joug de règles sanitaires sévères et sans fin, maintenant avec des privations de libertés et même des menaces de pertes d'emplois pour, l'un après l'autre, des groupes de travailleurs qui ne se soumettent pas à un mensonge. Comment sait-on qu'il y a mensonge? Quand nous regardons les statistiques officielles et les comparons au discours politico-médiatique et aux mesures dites «sanitaires». Les provinces dictent même aux églises chrétiennes quand se réunir et comment se réunir. Elles disent quand chanter les louanges de Dieu et comment le faire (avec masque et distanciation sociale, etc.). Le Gouvernement canadien dépense sans compter, détruisant l'économie, prétendant réparer des conditions que lui et les provinces créent par des mesures disproportionnées en réponse au problème.

Traités comme des enfants à cause de règles du Gouverne-maman qui a exigé que les aînés, même autonomes en appartements privés, soient accompagnées pour les sorties, avant qu'ils soient interdits de se présenter dans des commerces. Pour ceux qui pensent que la vie est facile pour des personnes âgées en résidence au Québec durant le coronavirus : Ceci a été capté par moi au Québec, le 4 avril 2020 en matinée, période de confinement.

2020

Quelques jours avant le premier confinement de la population dans la province de Québec en 2020, un soir, je prenais conscience, comment la nouvelle vie nocturne était devenue bourdonnante, comme jamais auparavant. Je voyais que peuple et chrétiens s'étaient éloignés de leurs responsabilités.

2021

Et au début d'octobre 2021, depuis des semaines, sinon des mois, j'acquérais la conviction qu'à moins d'une conversion ou d'une réconciliation avec Dieu, un retour à la vie libre dans notre province francophone ne serait pas durable, si les gens retournaient à leurs pratiques d'avant crise. 

Esprits menteurs et meurtriers

Lorsque Dieu discipline ses enfants, ou qu'il avertit ceux qui ne le connaissent pas encore, Il parle avec vérité et non dans le mensonge. Inversement, le diable est le père du mensonge, jusque dans le contrôle des peuples.

«Votre père, c’est le diable, et vous voulez vous conformer à ses désirs. Depuis le commencement, c’est un meurtrier : il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il ment, il parle de son propre fond, puisqu’il est menteur, lui le père du mensonge.» (extrait de Jean, chap. 8)

Jésus dit qu'il en est de même, jusqu'à l'agression des âmes et des corps des personnes qui ne se placent pas sous la protection de Christ :

«C’est moi qui suis la porte. Celui qui entre par moi sera sauvé : il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir. Le voleur vient seulement pour voler, pour tuer et pour détruire. Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante. Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.» (extrait de Jean, chap. 10)

Le Dieu trinitaire, manifesté en Jésus, dans le Père et dans l'Esprit Saint, travaillent et se meuvent dans la vérité. Les anciens prophètes en sont un témoignage. Quand Dieu désirait livrer son peuple à la souffrance pour le ramener à Lui, ou avertir un peuple qui ne le connaissait pas, il le faisait dans la vérité, non dans le mensonge. Ceci est une différence majeure entre le travail du Seigneur et la séduction du malin

Comment prier quand on ne sait pas si la souffrance que nous vivons vient de Dieu ou du malin?


Nous savons actuellement que certaines des règles humaines sont d'inspiration diaboliques et au-dessus des hommes d'État. Et nous savons que Dieu peut permettre d'autre part la souffrance. Mais comment distinguer entre les deux volontés qui s'opposent dans la lutte pour la destinée éternelle de chaque être humain? Comment prier pour le secours de Dieu si nous ne savons pas si une souffrance est de Lui ou du malin? Déjà, dans un enseignement aux disciples sur la prière, Jésus a donné à ses disciples une confession certaine, même s'il nous arrive de manquer d'assurance, face aux combats spirituels et au «mystère de l'iniquité» agissant sur la Terre jusqu'à la seconde venue de Christ (1). 

Il a enseigné de demander entre autres : 

«Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.» (extrait de Matthieu, chap. 6).

La volonté de Dieu notre Père n'est pas une volonté maléfique, diabolique. Lorsque nous ne savons pas comment séparer ce qui est bon de ce qui n'est pas de Dieu, 

  • nous avons d'une part la vérité comme indice de la source de la souffrance. 
    • D'une part, Dieu ne ment pas pour communiquer sa volonté. 
    • Et son Esprit ne détruit pas, ne pousse pas au suicide, ni au meurtre, mais à la paix.
  • Et nous pouvons aussi prier que sa volonté soit faite sur la Terre, à commencer par nos vies, mais aussi dans  notre ville, dans notre pays, dans la vie de nos dirigeants et de leurs conseillers, bons ou mauvais, justes ou achetés par la corruption ou le chantage. Car même la souffrance accomplit un but positif, lorsqu'elle vient de Dieu (2).
  • Nous pouvons enfin et surtout, se basant sur l'expression «que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel» prendre autorité, au nom (= par l'autorité) de Jésus, que SA volonté se fasse, contre toute volonté diabolique, satanique, d'esprits maléfiques dans les sphères célestes. Que tout soit soumis à Dieu, telle est notre requête. 
Ainsi, nous sommes certains de prier en pleine volonté de Dieu.

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1.     Extrait de la 2e Épître de Paul aux Thessaloniciens (chrétiens de Thessalonique), chap.  2:  Le mystère du mal permis, mais limité par Dieu, via son Esprit et son Église.

«La puissance secrète de la Méchanceté est déjà à l'œuvre; seulement, elle ne le sera pleinement que lorsque celui qui la retient encore lui laissera la voie libre. Alors, l'être méchant apparaîtra, et le Seigneur Jésus le fera mourir par le souffle de sa bouche, il le détruira par la splendeur de sa venue. L'être méchant viendra avec la puissance de Satan, il accomplira toutes sortes de miracles et de prodiges trompeurs; il usera du mal sous toutes ses formes pour séduire ceux qui vont à leur perte. Ils se perdront parce qu'ils n'auront pas accueilli et aimé la vérité qui les aurait sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une puissance d'erreur qui les pousse à croire au mensonge. Ainsi, tous ceux qui n'auront pas cru à la vérité, mais qui auront pris plaisir au mal, seront condamnés» (Bible en français courant).

2.     Dieu, dans sa grâce (don immérité) et sa miséricorde (compassion), peut changer pour notre bien, ce qui était au départ une contrainte ou une occasion de souffrir. Mais il faut pour cela retrouver ou conserver un grand respect envers notre Dieu, même dans l'incompréhension.

«Nous savons que toutes choses contribuent au bien de ceux et celles qui aiment Dieu, et qu'il a appelés selon son projet» (Lire Romains 8.28.)

Joseph, vendu par ses frères à des marchands d'esclaves en route pour l'Égypte, après des années de souffrances, dans le mystère du mal en ce monde, a pu s'exclamer: 

«Vous projetiez de me faire du mal, mais Dieu a voulu qu'il en résulte du bien, en vue de sauver la vie d'un peuple nombreux, comme vous le voyez aujourd'hui.» (Lire Genèse 50.20.)

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