lundi 15 février 2010

Quel Dieu es-tu ?

Photo : Jésus prend le dernier souper avec ses disciples,
dans une scène du film La Passion du Christ
(The Passion of The Christ, Icon Productions 2003)

L'auteur de l'Épître aux Hébreux cite des écrits prophétiques au sujet du ministère (service) de Jésus et cela, des siècles avant sa venue :
«... Je proclamerai à mes frères quel Dieu tu es
Je te louerai dans la grande assemblée» (Hé 2.12, version Semeur 2000).
D'autres versions traduisent «quel Dieu tu es» par «ton nom», ce qui revient essentiellement au même. Les noms et titres de Dieu décrivent son caractère, sa personne. Jésus l'a appelé Père, mon Père, mon Dieu, votre Dieu (s'adressant à ses disciples) etc.

Cependant, deux choses entre autres, ici :
1) l'auteur nous rappelle que Dieu le Fils n'a pas honte de considérer ceux qui croient en lui suffisamment pour commencer à lui obéir, comme étant sa famille, comme ses frères et soeurs (Hé 2.11).

Mais en plus, ...
2) Les enfants de Dieu savent-ils bien quel Dieu il est; ou comment est Dieu?
La question mérite d'être posée. Même dans une même Église chrétienne, chacun a un peu sa façon de voir Dieu, de le décrire.

Mais Dieu ne doit pas pour autant être créé ou recréé à notre image, comme on le faisait pour les dieux des anciennes mythologies!

Nous voyons déjà, dans l'Ancien Testament, dans le récit des épreuves de Job, que tous n'ont pas une juste compréhension de Dieu tel qu'il est. Des quatre amis consolateurs de Job, trois ont été repris sévèrement pour ne pas avoir décrit Dieu tel qu'il est (Job 42.8).

Encore aujourd'hui, beaucoup de gens répandent des faussetés sur Dieu, parce qu'ils ne le connaissent pas.

Mais Jésus pouvait dire : « Je proclamerai à mes frères quel Dieu tu es».

Qui ne voudrait connaître Dieu avec une telle profondeur? Or, c'est en s'approchant d'une personne et en écoutant ce qu'elle dit, apprenant ce qu'elle pense et ressent, que nous progressons à la connaître, au point de pouvoir décrire à une autre, quelle personne elle est.

Approchons-nous donc de Dieu par le nom de Jésus et par la porte qu'il a ouverte pour nous, comme Grand-Prêtre (souverain sacrificateur ou prêtre-roi) qui s'est offert lui-même pour ceux qui croiront avec confiance pour obéir.


« Approchons–nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hé 4.15-16).
Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, lui tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.

Ainsi, nous découvrirons, un peu plus chaque jour, quel Dieu il est.

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