Il y a des récits (traditions) d'un déluge majeur chez des peuples de tous les continents. Toutefois, le récit de la Bible fournit des informations plus détaillées encore raisonnables après un examen objectif et scientifique. En fait, le récit du déluge de la Genèse qui aurait été de portée mondiale est loin d'être un mythe pour certains scientifiques. Source: WITHCOMB, John C. et Henry M. Morris, Le monde qui a péri, Lausanne. Trad. de l'anglais. Centre Biblique International, 1981. 184 pages. (Publié entre 1973-1979 sous le titre original The World That Perished, par Baker Book House Co).
[NOTE : Cet article a été originellement publié sur mon ancien site destiné aux «seekers». Il puise à la fois dans le livre en référence et est complété de certains ajouts personnels (à partir de la section Quelques Réflexions sur le travail de Whitcomb et Morris) fondés sur les Saintes Écritures et sur mes connaissances en théologie. Le but est de répondre à cette question: Le déluge est-il le récit d'une foi enfantine ou un événement majeur qui est réellement survenu et qui a laissé des traces géologiques sur la surface du globe et dans le climat? (Gilles B., 29 novembre 2019)].
Musée de l'arche de Noé «Ark Encounter», Kentucky (crédits photos : capture écran d'une vidéo sur https://arkencounter.com/ |
[Texte récupéré d'une archive de mon ancien site:]
Il existe des classiques dans divers domaines. Voici quelques points forts de ce livre qui gagnerait à ne pas se perdre dans l'oubli, le tout suivi d'une réflexion personnelle [à partir de la section: Quelques Réflexions sur le travail de Whitcomb et Morris].
Introduction: particularités du récit biblique du déluge
D'une part, le récit biblique du déluge se démarque des autres traditions, en ce que sa présentation concorde avec les traces réelles observables laissées sur la terre.
Mais en même temps, la Bible n'explique pas le déluge seulement par les données que nous connaissons aujourd'hui. Selon les auteurs, une analyse pertinente, consciencieuse et exégétique révèle certains domaines dans lesquels le surnaturel est évoqué.
- 1. Le plan de l'arche
- 2. Le rassemblement des animaux
- 3. La libération des eaux d'en haut
- 4. Le soulèvement des eaux océaniques par le fond
- 5. La formation de nos bassins océaniques et la formation de nos continents et des chaînes de montagnes
1. Le plan de l'arche
Il y a des récits (traditions) d'un déluge majeur chez des peuples de tous les continents. Toutefois, le récit biblique fournit des informations encore raisonnables après un examen objectif, par exemple quant aux dimensions de l'arche.
Dans ce cas précis, au contraire de récits comme la tradition babylonienne selon laquelle l'arche aurait été un cube parfait, les dimensions bibliques concordent avec le but; être un navire de grande capacité de chargement fermé et stable avec des ponts et cellules dont le but est de flotter et dériver, sans voile et sans gouvernail (Genèse 6:15).
Une architecture navale raisonnable et adaptée au but
Christian Ramm (The Christian View, p. 230) cité par Whithcomb et Morris, mentionne: «un modèle a été construit par Peter Jansex de Hollande et des péniches danoises, appelées Fleuten, furent fabriquées avec l'arche pour modèle. Ces bateaux prouvèrent que l'arche offrait une plus grande capacité d'utilisation que les vaisseaux aux flancs inclinés. Ils tenaient bien la mer et étaient pratiquement inchavirables» (p. 19).
Si Moïse avait simplement récupéré une légende connue de son temps ou inventé toute l'histoire, il aurait véhiculé des erreurs majeures, en matière d'architecture navale, par exemple.
Une capacité de chargement optimale
Avec «approximativement 137,2 m de long sur 22,9 m de large» (p. 20), L'arche a été le plus grand vaisseau de l'histoire maritime jusqu'à la fin du 19e siècle. Sa capacité de chargement, avec 1/3 de plus que les navires conventionnels, équivaut à «l'équivalent de 520 wagons de trains modernes» (p.23).
[Note: Le fait aussi que l'arche aient eu des ponts et des cellules est très concordant avec la nécessité de solidifier une si grande structure en bois.]
2. Le rassemblement des animaux
Contrairement à certains auteurs chrétiens qui auraient tendance à faire des compromis sur le texte biblique, Whithcomb et Morris s'opposent à une telle option qui